Alors que les achats des Fêtes battent leur plein, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) veut rendre les transactions un peu plus sécuritaires pour les citoyens qui achètent des articles de seconde main sur des plateforme comme Kijiji ou Marketplace.
Le SPAL a inauguré il y a quelques jours une «zone de rencontre neutre» dans le stationnement de son quartier général. Les citoyens sont invités à s’y rendre lorsqu’ils réalisent des transactions avec des inconnus pour éviter les mauvaises surprises.
L’espace est aussi tout indiqué pour les parents séparés qui veulent un endroit neutre pour se rencontrer lorsqu’ils s’échangent la garde de leurs enfants.
La zone est sous surveillance vidéo constante et le va-et-vient des policiers à cet endroit assure une vigie informelle. Le SPAL s’est assuré qu’aucun bosquet ou obstacle aux alentours n’obstrue la visibilité.
«L’espace est aussi à proximité de notre accueil», explique l’agent relationniste Ghyslain Vallières. «Si une personne sent que ça dérape, elle peut aller chercher de l’aide rapidement.»
Montréal en retard sur sa promesse
De l’autre côté du fleuve, le Service de police de la Ville de Montréal a mis en place sa première zone d’échanges sécurisée l’an dernier au poste de quartier 20, au 1432, rue Sainte-Catherine Ouest, près de la rue Bishop.
Le SPVM promet sur son site web que «plusieurs autres zones d’échanges sécurisées seront déployées en 2020», mais n’en a pas créé de nouvelles pour l’instant. Le corps policier parle désormais de les déployer en 2021.
Au Canada, le concept existe depuis plusieurs années dans des villes de la Colombie-Britannique et de l’Ontario. Plusieurs municipalités québécoises ont aussi leur propre zone d’échanges, dont:
- Bromont (90, boulevard de Bromont)
- Sherbrooke (575, rue Maurice-Houle)
- Terrebonne (491, boulevard des Seigneurs)
- Châteauguay (55, boulevard Maple)
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