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«Ant-man»: notre critique du dernier super-héros de Marvel (VIDÉO)

Surprise, le meilleur super-héros de l'été, c'est lui
Disney

Chérie, j'ai rétréci les super-héros. Marvel, toujours à l'affût d'une fenêtre pour exploiter son catalogue, propose le 17 juillet, Ant-man, blockbuster plus modeste qu'à l'accoutumé pour le studio. L'homme-fourmi est le personnage principal d'un divertissement sans prétention qui prouve que ce n'est pas forcément la taille du super-héros qui compte mais aussi la manière dont on l'utilise.

Dernier né de l'univers cinématographique Marvel, Ant-man est venu au monde après une gestation douloureuse. Edgar Wright (Shawn of the Dead ou Scott Pilgrim vs the World), réalisateur britannique attaché au projet initial, a quitté l'aventure avant la production pour "divergences artistiques". Son remplaçant, Peyton Reed, ne dispose pas de la même carte de visite mais parvient à s'en tirer.

Bande-annonce:

Ant-man détonne dans le paysage des blockbusters. Quand les Avengers ou les Gardiens de la Galaxie rivalisent de cascades démesurées, mélange de bruit et de fureur, l'homme-fourmi fait figure de cousin DIY (fait-maison) à l'esthétique proche du mouvement Steampunk.

Une échelle qui ne lui permet pas de voyager en Afrique du Sud ou en Europe de l'est comme Hulk et ses amis mais dont il joue avec humour. "Les Avengers sont trop occupés à faire tomber des villes du ciel", s'amuse Henry "Hank" Pym (Michael Douglas), créateur du costume rétrécissant qui cherche à stopper les recherches d'un ancien élève dans le même domaine.

Ant-man est parfaitement servi par Paul Rudd, figure génial de gentil loser. L'acteur américain incarne Scott Lang, antihéros et cambrioleur de haut vol. Lang sort à peine de prison après avoir joué les Robins des bois et détourné de l'argent pour la bonne cause. Il a depuis perdu la garde de sa fille et galère à trouver un emploi à cause de ses antécédents.

Viré de chez Baskin-Robbins, Lang n'est clairement pas l'homme de la situation mais il est choisit par Pym pour prendre sa relève dans le costume d'Ant-man. Un costume qui n'a plus servi depuis la guerre froide, malgré l'entêtement d'Howard Stark, papa de Tony, à convaincre Pym, conscient des dangers de son invention -une fois rétréci, l'homme-fourmi décuple sa force- de développer le programme.

Pym, qui veut protéger le secret de son spectaculaire costume, espère la destruction totale des recherches de son ancien apprenti et envoie Lang s'en charger. Des scènes de sabotage industriel qui empruntent autant à Mission Impossible, Ocean's Eleven et Minuscule: La Vallée des fourmis perdues.

Comme dans les classiques que sont L'Homme qui rétrécit (1957) de Jack Arnold, Chéri, j'ai rétréci les gosses (1989) de Joe Johnston ou Le Voyage fantastique (1966) de Richard Fleischer, les scènes les plus attendues sont celles au microscope que Peyton Reed replace dans leur contexte en "dézoomant" de manière assez drôle.

Le film vaut notamment pour ce dernier tiers dans lequel Lang doit apprendre à maîtriser son costume et communiquer avec plusieurs espèces de fourmis. Quelques montages savoureux s'y succèdent dont une scène cocasse de discours rapporté par un des acolytes de Lang interprété par Michael Peña.

Sans surprises, Ant-man ne sera pas capable de se mesurer aux Avengers dans une catégorie: le box-office. Il offre pourtant un joli spectacle grand public agréable à regarder malgré son aspect plutôt conventionnel.

Découvrez quelques images du film dans le diaporama ci-dessous:

Ant-Man

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