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Pourquoi nous appuyons Pierre Karl Péladeau dans la course à la direction du PQ

Nous sommes convaincus qu'il possède les qualités requises pour rassembler une grande coalition et pour redonner l'espoir aux Québécoises et aux Québécois que leur rêve de faire du Québec un pays redevient possible.
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Cette lettre est cosignée par 11 anciens parlementaires du Parti québécois, dont la liste se trouve à la fin du texte.

L'avenir du Parti québécois et de la question nationale est à un moment charnière de notre histoire. L'an prochain, l'élection historique du gouvernement Lévesque - premier gouvernement élu du Parti québécois - aura 40 ans! Bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis 1976 et nous sommes conscients qu'il faut désormais revenir à l'essentiel de notre engagement politique, soit l'article premier de notre parti. À titre d'anciens élus du Parti québécois, nous sommes convaincus que l'avenir du Parti Québécois se joue dans cette course à la direction et que le choix du prochain ou de la prochaine chef aura un impact déterminant pour réaliser la souveraineté du Québec.

Le Parti québécois sera toujours au cœur du combat pour faire du Québec un pays et doit continuer de rassembler le plus de citoyennes et de citoyens de tous les âges et de tous les milieux autour de cette cause très noble qu'est l'autodétermination de notre peuple. Notre parti doit aller à la rencontre des Québécoises et des Québécois de toutes les régions, renouer avec leurs priorités, et démontrer, encore mieux qu'auparavant, en quoi l'indépendance demeure la meilleure façon pour répondre à leurs aspirations.

Pierre Karl Péladeau a passé l'essentiel de sa carrière à créer de la richesse et à démontrer que les Québécoises et les Québécois pouvaient et devaient réussir et prospérer dans tous les secteurs de l'économie. Depuis qu'il s'est lancé en politique, il a mis toutes ses énergies et ses convictions pour rassembler le peuple québécois autour de notre objectif de faire du Québec un pays indépendant.

Le parcours économique de monsieur Péladeau démontre, hors de tout doute, qu'il possède toutes les qualités essentielles à un chef d'État, en plus de convictions profondes et communicatives à l'effet que la souveraineté est le seul véhicule qui nous permettra de nous enrichir collectivement. Maîtriser notre économie, c'est être maître chez nous, c'est avoir le contrôle de notre destinée, c'est ne pas être soumis à une volonté étrangère, c'est aller au bout de nos ambitions et c'est de faire une différence dans le monde qui nous entoure.

Être maître chez soi, c'est la grande leçon que nous ne devons jamais oublier de la Révolution tranquille, prélude à l'émergence des Québécoises et des Québécois dans les sphères économiques et sociales et à la création du Parti québécois par René Lévesque. Pierre Karl Péladeau en est très conscient dans son discours et il reconnaît l'importance de redonner à la collectivité de laquelle il dit avoir tant reçu dans le passé.

Nul ne doute qu'il aurait pu continuer à œuvrer brillamment dans le monde des affaires et à faire fructifier l'entreprise que son père lui a léguée, soit un fleuron du Québec Inc. qui rayonne au Québec comme à l'étranger. Il a plutôt décidé de s'investir entièrement pour le Québec et pour la cause de l'indépendance de notre nation. Il sait que la tâche ne sera pas simple, mais il peut compter sur notre appui et sur l'appui de nombreux Québécois pour atteindre cet objectif ultime nous permettant de devenir réellement maîtres chez nous et de contrôler notre destin.

Nous sommes convaincus qu'il possède les qualités requises pour réussir ce défi avec brio, mais aussi pour rassembler une grande coalition et pour redonner l'espoir aux Québécoises et aux Québécois que leur rêve de faire du Québec un pays redevient possible. C'est pourquoi nous lui accordons notre appui indéfectible dans cette course qui aura un impact sans équivoque sur l'avenir du Québec et sur la concrétisation de notre projet.

Nous disons donc oui à « PKP » dans la course à la direction du Parti québécois!

Cette lettre est cosignée par : Marcel Landry, député de Bonaventure, 1994-1998, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation 1994-1996; Linda Goupil, députée de Lévis, 1998-2003, ministre de la Justice 1998-2001, ministre d'État à la Famille et à l'Enfance 2001-2002, ministre d'État à la Solidarité sociale, à la Famille et à l'Enfance 2002-2003; Danielle Doyer, députée de Matapédia, 1994-2012; Léopold Marquis, député de Matapédia, 1976-1985; Diane Barbeau, députée de Vanier, 1994-2003; René Blouin, député de Rousseau, 1981-1985; Jacques Côté, député de Dubuc, 1998-2008, ministre délégué à l'Habitation 2002-2003; Claude Lachance, député de Bellechasse, 1981-1985 et 1994-2003; Jérôme Proulx, député de Saint-Jean en 1976-1985, whip en chef, 1976-1979; Daniel Goyer, député de Deux-Montagnes, 2012- 2014; Serge Geoffrion, député de La Prairie, 1998-2003.

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