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Le décès d'Arthur Porter est confirmé par l'UPAC

La mort d'Arthur Porter est confirmée
Radio-Canada

Les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) envoyés au Panama ont pu authentifier le corps de l'ex-directeur du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Arthur Porter.

La confirmation de la mort de M. Porter a été transmise aux médias mardi après-midi par voie de communiqué.

Selon le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, l'identification visuelle du corps effectuée mardi s'est avérée suffisante pour confirmer le décès.

Mais « pour éliminer tout doute éventuel », « les empreintes digitales du défunt » et « des échantillons d'ADN » ont été prélevés « afin que des tests scientifiques soient exécutés », peut-on lire.

Le rapatriement de la dépouille n'est pas envisagé par l'UPAC.

L'aide précieuse de la GRC

L'homme de 59 ans, détenu au Panama depuis 2013, était accusé au Canada d'avoir accepté 22,5 millions de dollars en pots-de-vin pour octroyer à la firme d'ingénierie montréalaise SNC-Lavalin le contrat de construction du nouveau CUSM, un projet de plus de 1,3 milliard de dollars. Il faisait notamment face à des accusations de fraude, de complot pour fraude et d'abus de confiance.

L'UPAC a souligné la collaboration de la GRC qui a prêté main-forte aux enquêteurs envoyés au Panama.

Sept autres personnes sont accusées dans cette affaire, qualifiée de plus vaste fraude pour corruption de l'histoire du Canada. Et le décès d'Arthur Porter ne change en rien le cours des choses puisque les accusations contre elles sont maintenues.

Un cancer autodiagnostiqué

Arthur Porter, qui était oncologue de formation, s'était lui-même diagnostiqué un cancer du poumon qui se serait par la suite aggravé. Il était soigné par un de ses amis médecins qui, à partir des Bahamas, lui fournissait des médicaments. Ce médecin, Karol Sikora, a déclaré qu'Arthur Porter « n'avait pas subi un seul test sanguin depuis deux ans ».

La famille de M. Porter avait annoncé son décès le 30 juin dernier mais le fait que le médecin signataire du certificat de décès affirmait ne pas avoir vu le corps avait soulevé confusion et scepticisme auprès des enquêteurs québécois.

La procureure de la Couronne, Marie-Hélène Giroux, qui pilote le procès entourant ce scandale de corruption avait demandé à la police du Québec de s'assurer qu'Arthur Porter était bel et bien mort. Me Giroux est rattachée au Bureau de lutte aux produits de la criminalité.

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