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L'Assemblée nationale démontre sa solidarité envers Amanda Simard et les Franco-Ontariens

Le drapeau franco-ontarien sera hissé sur l'une des tours de l'Assemblée nationale lors de leur journée de mobilisation, le 1er décembre.
Photo d'archives d'Amanda Simard.
Cole Burston/La Presse canadienne
Photo d'archives d'Amanda Simard.

QUÉBEC – Les élus à Québec ont été unanimes pour exprimer leur solidarité envers la communauté franco-ontarienne et la députée de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, dans leur dénonciation des compressions du gouvernement Ford aux services en français.

Le Parti québécois a présenté une motion, de pair avec les autres partis d'opposition, pour dénoncer «cette nouvelle atteinte aux droits d'une communauté francophone en situation minoritaire au Canada» et réitérer l'importance de la survie de la langue française.

Une trentaine de manifestations auront lieu aux quatre coins de l'Ontario, le 1er décembre, pour rétablir le Commissariat aux services français et l'Université de l'Ontario français – dont l'abolition a été annoncée dans la mise à jour économique du gouvernement Ford.

La députée Simard, qui a claqué la porte du caucus progressiste-conservateur de l'Ontario jeudi après avoir livré un touchant discours, a confié au Journal de Montréal qu'elle sera aux premières loges de la manifestation d'Ottawa.

Lors de cette journée, le drapeau franco-ontarien sera hissé sur l'une des tours de l'Assemblée nationale. La motion votée à Québec de façon unanime sera envoyée au gouvernement Ford.

Rappelons que le premier ministre François Legault, de passage à Toronto, avait exprimé sa déception à son homologue ontarien Doug Ford concernant les compressions visant la francophonie. Il lui avait aussi rappelé que les francophones ne forment pas une minorité au même titre que les autres.

«J'ai fait valoir à M. Ford que je n'ai pas aimé qu'on compare les francophones avec les Chinois ou les autres cultures. Je lui ai dit: on est un des deux peuples fondateurs du Canada, donc on doit s'attendre à ce que les services soient donnés (dans les deux langues)», a dit M. Legault à la sortie de sa rencontre avec le premier ministre ontarien.

«Moi, je lui ai parlé du fait qu'on a trois universités anglophones au Québec. On a créé un secrétariat pour les anglophones, que c'est important que les deux peuples fondateurs du Canada soient bien servis.»

Le premier ministre ontarien dit qu'il comprend aussi pourquoi M. Legault a défendu ce sujet au nom des Québécois, qui sont des gens «passionnés» à son avis. «Les différences entre moi-même et le premier ministre Legault – et je lui ai dit – c'est qu'il a eu un surplus (budgétaire). Moi, j'ai un déficit structurel de 15 milliards de dollars. C'est de ça dont j'ai hérité», s'est justifié M. Ford.

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