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De l'ordre terroriste comme ordre mondial

C'une guerre raciale et généalogique pour le partage du monde, une guerre contre les peuples du monde entier pour une domination suprême.
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Plusieurs explosions ont retenti, ce mardi 22 mars, peu avant 8 heures, au sein de l'aéroport de Zaventem à Bruxelles et dans la station de métro Maelbeek.

L'État islamique revendique les attentats de Bruxelles : 34 morts et plus de 200 blessés.

Après Paris, capitale des Lumières et des libertés, le terrorisme frappe Bruxelles.

Bruxelles est non seulement la capitale de l'Europe, mais aussi de L'Union européenne et, surtout, le nid des islamistes, là ou la germination terroriste se plante et se développe.

Bruxelles vient d'annoncer la fermeture de ses frontières. Oseront-ils vraiment déclarer une guerre réelle contre le terrorisme, alors qu'ils ont eux même œuvré à son implantation dans le monde, ou alors va-t-on plutôt offrir la légion royale, après la légion d'honneur, à l'Arabie saoudite puis au Qatar?

La série d'attentats terroristes a atteint une vitesse effrayante et une croissance inattendue et imprévisible, en contrepartie d'une impuissance totale au contrôle et à la maîtrise, une impunité quasi générale et une propagande de soutien des droits de l'Homme pour la protection des droits du terroriste et la prétendue lutte contre le terrorisme.

Ce qui nous amène à souligner que, pour combattre le terrorisme, il fallait le créer tout d'abord et le persévérer dans sa germination, car autant on développe le terrorisme, autant on amplifie l'illusion commune du combat contre le terrorisme.

Créer un ennemi commun est la stratégie de tout projet de domination fasciste et expansionniste, car personne ne pourra croire à une impuissance universelle contre le terrorisme.

Dans tous les pays où le terrorisme a frappé et continue de frapper, il est souvent contourné et protégé par des corpuscules secrets et infiltrés, mais connus par les ministères de la Justice, de l'Intérieur et de la Défense.

L'islamisme n'est ni un choix politique, ni un choix religieux. Ce ne sont que les jeux des stratégies d'apparences. L'islamisme est géostratégique, c'est le substrat d'une très puissante machine de guerre, financée, structurée et très bien ficelée par de gros décideurs et pourvoyeurs.

Le terrorisme est une multinationale contrôlée par des actionnaires et des capitaux.

Le Moyen-Orient a toujours été un fantasme de conquête des Européens et des Américains. Comment faire mainmise? Comment se l'incorporer?

Il incarne le rêve américain et européen : richesses et ressources naturelles, population soumise, religion qui fait obéir et qui tient ses adeptes par le sang et le glaive. Quoi de plus heureux pour le pouvoir et la puissance? L'Amérique engraisse et finance les Frères musulmans, les impose après avoir longuement soutenu ses anciens dictateurs soi-disant renversés par «une révolution».

Le siècle est marqué par un deal historique Occident/Orient de pouvoir mondial et d'appropriation de l'universel. Les riches émirs musulmans veulent conquérir le monde en possédant l'Europe, l'Europe veut posséder le monde en possédant les richesses naturelles de l'Afrique et du Moyen-Orient, l'Amérique veut les deux : les richesses de l'Afrique et de l'Orient et les moyens de l'Occident. Une guerre mondiale semblerait inévitable si le deal islamo-terroriste ne l'a pas amortie sans la déroger.

En fait ce fameux «deal of power» a tout simplement substitué le terrorisme mondial à la guerre mondiale, d'une guerre entre États à une guerre sans États.

Les enjeux du «deal of power» serait bien évidemment de partager les intérêts et le pouvoir de sorte que les émirs arabes achètent et possèdent l'Europe, et que l'Europe possède les richesses naturelles, et que l'Amérique règne sur les deux.

La mondialisation du terrorisme serait la meilleure stratégie politique et géopolitique pour la destruction des États et la suppression des frontières, puisque la guerre est une guerre contre les frontières et les populations du monde et non une guerre de frontières territoriales classiques.

Il a fallu un chaos global pour un assortiment de pouvoir très approprié avec leur «deal of power».

From «world fear» to the «deal of power», de l'ordre terroriste au nouvel ordre mondial, l'Amérique est le premier pourvoyeur, l'Afrique et l'Extrême-Orient sont totalement saccagés, l'Europe est quasi volontairement conquise.

La France, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne sont ou entièrement conquis, ou en voie de conquête.

La guerre classique est une guerre territoriale pour l'indépendance et la souveraineté, elle a été substituée par une mondialisation du terrorisme pour un deal et un partage du pouvoir entre puissants.

C'une guerre raciale et généalogique pour le partage du monde, une guerre contre les peuples du monde entier pour une domination suprême. Le terrorisme demeurera la machine la plus efficace et la moins coûteuse.

Ce billet a initialement été publié sur le Huffington Post Maghreb - Tunisie.

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