Isabelle Blais fait son entrée ce soir dans le premier épisode de la nouvelle saison d’Au secours de Béatrice, à TVA. Et l’urgentologue qu’elle incarne n’a rien d’un rayon de soleil. En fait, cette Adrienne Bannon, chargée de remplacer Béatrice (Sophie Lorain) le temps que durera la suspension de celle-ci, sèmera plutôt un vent de hargne à l’Hôpital St-Hippolyte.
«Adrienne est une femme troublée, fort désagréable, voire même chiante, rigole Isabelle Blais, en parlant de son personnage. C’est une personne qui n’est pas bien dans sa peau et qui utilise son pouvoir de la mauvaise façon. On n’entrera pas beaucoup dans sa vie personnelle, mais on peut imaginer qu’elle a trimé dur pour se rendre là où elle est, que rien n’a été facile pour elle. Donc, elle fait subir le même sort à tout le monde autour d’elle! Personne ne l’aime, en fait, parce qu’elle est très, très dure, intransigeante… et peut-être même un peu folle! (rires).»
On comprendra qu’Adrienne connaît déjà Olivier-Luc (Pierre-Luc Brillant) pour avoir été sa titulaire lors de la première année de résidence du jeune homme dans un autre hôpital. Mais bien peu de révélations susceptibles de nous faire aimer cette chipie ne s’échapperont cet automne, et il est possible qu’Adrienne Bannon ne fasse pas long feu dans le petit univers de Béatrice Clément.
«C’est une personne manipulatrice, et on voit qu’elle a des problèmes dans sa vie personnelle, indique Isabelle Blais. Elle est très autoritaire. Peut-être qu’il y a une certaine insécurité en-dessous de ça, mais c’est peut-être, aussi, simplement, qu’elle n’aime pas les gens. Elle n’est pas aimable, mais elle s’en fiche, de n’être aimée de personne.»
Isabelle Blais dit avoir beaucoup apprécié son expérience sur le plateau d’Au secours de Béatrice, particulièrement en raison du procédé de tournage prôné par le réalisateur, Alexis Durand-Brault, qui filme toutes ses scènes en plans-séquences.
«C’est stimulant pour un acteur, explique la comédienne. Il faut être très allumé, très alerte. Et ça soude toute l’équipe car, tout le monde, que tu aies un mot à dire ou de longs bouts de textes, que tu aies un premier rôle ou que tu sois figurant, chacun a la même importance en ce qui a trait au succès de la prise. Peu importe qui se trompe, quand ça arrive, on doit tout recommencer du début. Tout le monde doit donc être très présent d’esprit. C’est le fun pour un acteur.»
Béatrice en panique
Par ailleurs, cette deuxième année d’Au secours de Béatrice s’amorce alors que Béatrice, interdite de boulot pour avoir dénoncé un récidiviste de l’alcool au volant, est en proie à de violentes crises de panique et occupe son temps comme elle le peut, en alternant sans trop de succès mise en forme, cuisine et luminothérapie. Elle a même arrêté de fumer, mais l’absence de nicotine lui cause des sautes d’humeur. Ginette (Linda Sorgini) et Benoît (Gabriel Sabourin) aimeraient bien aider leur amie, en vain. Celle-ci se décide donc à retourner voir Monsieur P. (Gabriel Arcand).
Aussi, Isabelle (Marie-France Lambert) et Christophe (Robert Lalonde) font le point sur leur couple, tandis que la relation entre Lucie (Marie Turgeon) et Miloslaw (Alex Bisping) se poursuit… même si Adrienne Bannon pourrait générer quelques désaccords entre eux. Déjà!
Au secours de Béatrice est en nomination dans sept catégories au 30e gala des Prix Gémeaux, qui se tiendra dimanche. Sophie Lorain, Gabriel Arcand et Gabriel Sabourin sont tous nommés pour leur jeu, Francine Tougas, pour les textes, Alexis Durand-Brault, pour la réalisation, et Louise-Marie Beauchamp, pour les décors. Au secours de Béatrice pourrait également repartir avec le trophée de la Meilleure série dramatique annuelle.
Au secours de Béatrice, ce mercredi, 16 septembre, à 20h, à TVA.
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