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Avec son spectacle sur «Avatar», le Cirque du Soleil percera-t-il le marché chinois? (VIDÉO)

Avec son spectacle sur «Avatar», le Cirque du Soleil percera-t-il le marché chinois? (VIDÉO)

Une étape importante de l'histoire du Cirque du Soleil se joue présentement dans la ville de Bossier City, en Louisiane.

C'est là que l'entreprise fondée au Québec dans les années 80 met la touche finale au spectacle Toruk - Le premier envol, librement inspiré du film Avatar, de James Cameron.

Le Cirque a invité mercredi les médias nord-américains à découvrir l'envers du décor de ce spectacle, conçu pour les arénas, qui prendra la route au cours des prochains mois.

Cette 37e production du cirque revêt une importance particulière, puisqu'il s'agit de sa toute première création depuis la vente de l'entreprise à un consortium de fonds d'investissements privés étrangers en avril dernier.

L'objectif du Cirque est clair : il compte sur Toruk pour lui ouvrir les portes du marché chinois. Après plusieurs années difficiles où il a annulé des spectacles, tels qu'Iris et de Zaïa, essuyé des pertes financières et effectué d'importantes réductions de personnel, le géant du divertissement souhaite maintenant présenter des productions moins lourdes.

« Le fait qu'Avatar a eu un énorme succès en Chine, on pense que c'est le bon spectacle pour entrer. On fait la première à Montréal, puis une tournée nord-américaine pendant un peu plus d'un an et après, en 2017, on attaque le marché chinois. »

— Daniel Lamarre, président et chef de la direction du Cirque du Soleil

La souplesse des structures gonflables employées pour Toruk devrait faciliter les déplacements et en réduire les coûts, espère l'équipe derrière le spectacle. Son objectif est de faire voyager ce nouveau spectacle partout dans le monde pendant une dizaine d'années.

Moins spectaculaire, plus narratif

Toruk marque une rupture dans l'histoire du Cirque, qui délaisse le spectacle traditionnel pour mettre l'accent sur un mélange d'arts de la scène et d'arts numériques. Sur une scène où on retrouvera 35 acrobates, une chanteuse et un comédien relateront l'histoire des Navis, ce peuple menacé par une catastrophe écologique. Le toruk, qui donne son nom au spectacle, est un grand oiseau prédateur.

La production, créée et mise en scène par Michel Lemieux et Victor Pilon, est inspirée de l'univers du film Avatar, sans être une réplique. L'histoire se déroule 3000 ans avant la genèse du film. Il s'agit de la quatrième collaboration entre les deux créateurs et le Cirque du Soleil. Ils ont notamment contribué au spectacle Michael Jackson ONE, et à Delirium, la première production en aréna du Cirque en 2006.

« Faire un spectacle où on raconte une histoire, ça vient de Guy Laliberté et de James Cameron. Dans les spectacles précédents, il y a toujours une histoire, mais elle était très poétique. Là, il y a de la poésie, mais il y aussi un vrai conteur », explique Michel Lemieux.

« Ça nous permet de suivre les personnages tout le long, de suivre leur quête, de suivre leur parcours, ils deviennent attachants », ajoute Victor Pilon.

Toruk, dont la première sera présentée au Centre Bell à Montréal en décembre, prendra par la suite l'affiche en Europe, en Australie et en Afrique. Le Cirque a dans sa mire 400 villes dotées d'arénas partout dans le monde.

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