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Baseball à Montréal: «We're in», dit la mairesse Valérie Plante

La mairesse veut favoriser les projets qui «font rayonner Montréal».
Olivier Robichaud

La mairesse de Montréal Valérie Plante affiche désormais un enthousiasme certain à l'égard du retour éventuel d'une équipe professionnelle de baseball à Montréal. Elle maintient toutefois qu'un appui financier pour un nouveau stade devra être approuvé par référendum.

Mme Plante rencontrait pour la première fois les promoteurs derrière le projet vendredi, soit les entrepreneurs Stephen Bronfman et Mitch Garber. Les trois individus étaient tout sourire à la sortie de la rencontre.

«On aime les projets qui font rayonner Montréal. On est des fiers Montréalais. On veut des projets qui sont bons pour le développement économique, le développement social. Et si le baseball c'est bon pour Montréal, we're in», a-t-elle lancé.

Mme Plante et les promoteurs se sont toutefois montrés avares de commentaires sur l'avancement du dossier. La mairesse répète que le financement public d'un éventuel stade devra obtenir l'aval des Montréalais, tout en disant que la Ville a d'autres outils à sa disposition.

«Le but de cette rencontre, c'est vraiment de voir, avec nos compétences respectives, avec nos réseaux respectifs, comment on pourrait soutenir le retour d'une équipe de baseball. La Ville, dans les juridictions et les possibilités qu'on a, oui ça touche le transport collectif. Oui ça peut vouloir dire, si nécessaire, essayer de trouver un terrain qui pourrait faire l'affaire», laisse-t-elle miroiter.

Semblablement, MM. Garber et Bronfman n'ont pas indiqué quelles seraient les prochaines étapes. Selon Stephen Bronfman, il est trop tôt pour s'avancer sur un montage financier.

Questionné à savoir combien de «dodos» seront nécessaires avant que le retour des Expos, M. Bronfman n'a pas donné d'échéancier.

Financement par les fans

M. Bronfman a tout de même évoqué la possibilité de financer une éventuelle équipe avec l'aide des amateurs de baseball. Il a dit s'inspirer du modèle des Packers de Green Bay, dans le football américain.

Les Packers sont la seule équipe n'ayant pas de propriétaire majoritaire. Plus de 112 000 personnes, tous des amateurs, se partagent les actions et ne peuvent en posséder plus de 4%. Leur investissement est essentiellement un don, puisqu'ils ne reçoivent pas de dividendes.

«Je n'ai pas vraiment étudié le modèle de Green Bay, mais j'aime vraiment l'idée d'un partenariat avec les fans, avec la Ville de Montréal, avec tout le monde. En business, c'est toujours important d'avoir des partenaires qui ont un peu de skin in the game [NDLR: des partenaires qui assument une part du risque]», lance-t-il.

Dans la Ligue canadienne de football, les Roughriders de la Saskatchewan utilisent un modèle semblable.

M. Bronfman a répété qu'il ne demandera pas à Montréal de financer son projet.

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