En tant que musicien et producteur j'ai toujours eu une fascination pour Bowie, comme pour Bryan Wilson, deux artistes qui ont su mêler l'invention, le goût de l'expérimentation dans leurs techniques de production, un talent d'écriture rare et une voix unique et intemporelle.
Comme rarement chez un artiste de sa longévité il n'y a rien à jeter dans sa discographie d'artiste ou de producteur, Transformer de Lou Reed est et restera l'un des plus grands albums de pop du siècle dernier.
Bowie est l'un des très rares artistes qui a su faire changer les mentalités, à la fois dans sa création, dans sa façon de faire de la musique populaire d'avant-garde et en utilisant l'image, parfois l'outrance, comme outil de création.
Et plus que tout il a su faire évoluer sa carrière avec son âge en gardant une grande créativité. Bowie n'a jamais cherché à faire du Bowie, il n'a jamais cessé d'expérimenter, n'est pas devenu un rockeur de stade ventru pour nostalgiques d'une époque révolue. Pour ceux qui ne l'auraient pas entendu je conseille la version de James Murphy de Lost is love sur l'avant dernier album de Bowie, magistral.
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