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Caquistes et libéraux se partagent la grande région de Québec

Caquistes et libéraux se partagent la grande région de Québec
Agence QMI

À l'issue des élections mardi, la Coalition avenir Québec (CAQ) remporte 9 des 18 circonscriptions dans la grande région de Québec, tandis que les libéraux conservent 7 circonscriptions et que le Parti québécois (PQ) garde la main sur ses 2 châteaux forts.

La CAQ, qui nourrissait de grandes ambitions pour la grande région de Québec, a fait des gains sur la rive nord et sur la rive sud du fleuve. Le parti maintient ses acquis en remportant les circonscriptions de Chauveau, La Peltrie, Beauce-Nord et Chutes-de-la-Chaudière et ravit aux mains des libéraux les circonscriptions de Charlesbourg, Lévis, Montmorency, Portneuf et Vanier-Les-Rivières.

Le candidat de La Peltrie, Éric Caire, a été le premier député élu de la CAQ. Éric Caire s'est dit très heureux de la confiance renouvelée des électeurs de sa circonscription pour un troisième mandat. Il a dit accepter ce nouveau mandat avec beaucoup d'humilité.

Son collègue Gérard Deltell, l'un des architectes du mariage entre la défunte Action démocratique du Québec et la CAQ, se voit quant à lui accorder un autre mandat dans Chauveau.

Les ministres libéraux sortants conservent leur siège

Les libéraux conservent pour leur part sept circonscriptions dans la grande région de Québec, notamment Côte-du-Sud et Jean-Lesage. Les candidats l'ont emporté par plus de 1000 voix dans quatre circonscriptions, devant leur adversaire de la CAQ ou du PQ.

Par ailleurs, les cinq ministres libéraux sortants qui se représentaient dans la région de Québec ont sauvé leur siège, soit Dominique Vien dans Bellechasse, Laurent Lessard dans Lotbinière-Frontenac, Yves Bolduc dans Jean-Talon, Sam Hamad dans Louis-Hébert et Robert Dutil dans Beauce-Sud. Ce dernier a remporté l'élection par 683 voix devant le candidat caquiste.

Le député Yves Bolduc affirme qu'il pourra poursuivre son travail même dans l'opposition et soutient que Pauline Marois aura tout un défi. « On va travailler encore avec le Parti libéral. Je pense qu'en terme d'offre pour les Québécois, on a la meilleure offre. Je pense que ce soir, il y a un message clair que Mme Marois, avec les référendums, c'est loin d'être acquis au Québec et évidemment, elle va devoir gérer avec les autres partis », dit-il.

Quant au ministre des Ressources naturelles sortant Clément Gignac, qui était assuré d'une réélection facile dans Marguerite-Bourgeoys, il a perdu son pari en délaissant sa circonscription pour faire la lutte à la péquiste Agnès Maltais dans Taschereau.

Situation inchangée pour le PQ

Le PQ conserve ses minces acquis dans la région de la Capitale-Nationale. La chef péquiste Pauline Marois a été réélue dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré avec une confortable avance de plus de 5000 voix contre sa plus proche rivale, la candidate libérale Claire Rémillard.

Pauline Marois est élue pour une troisième fois dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, qui est un bastion péquiste depuis 18 ans.

Le PQ conserve également la circonscription de Taschereau, un château fort péquiste depuis 1994. La candidate Agnès Maltais, qui détient la circonscription depuis 1998, a été réélue pour un cinquième mandat, avec un peu plus de 37 % des voix.

Le ministre sortant Clément Gignac a pour sa part récolté 25 % des votes. Le candidat de la CAQ, Mario Asselin, termine quant à lui au troisième rang.

Réagissant au fait que le PQ formera un gouvernement minoritaire, Agnès Maltais a indiqué que son parti travaillera de façon consensuelle. « On va l'accepter, on va travailler avec les gens, on va travailler pour la région. Je l'ai déjà dit pendant la campagne électorale : c'est une région qui travaille par consensus. Il y a un seul maire, une seule chambre de commerce, un Office du tourisme et des congrès, alors on sera à l'écoute des gens de la région. »

S'il conserve Charlevoix-Côte-de-Beaupré et Taschereau, le PQ a cependant été incapable de faire des gains dans la région de la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches.

Hormis les circonscriptions de Jean-Lesage et de Jean-Talon, où il est arrivé deuxième dans les intentions de vote, le PQ a terminé au troisième rang dans les 14 autres circonscriptions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale.

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