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Besoin d’aller au chalet? Des précautions sont nécessaires, rappelle le Dr Arruda

Horacio Arruda a recommandé de n'aller au chalet que si c’est nécessaire.
Horacio Arruda a demandé aux gens qui doivent se rendre dans une autre région de faire leurs emplettes où ils demeurent.
Jacques Boissinot/La Presse canadienne
Horacio Arruda a demandé aux gens qui doivent se rendre dans une autre région de faire leurs emplettes où ils demeurent.

Même s’il est maintenant permis de se déplacer d’une région à une autre pour des motifs «relativement essentiels», le directeur national de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, a de nouveau recommandé de ne pas se promener dans la communauté à son arrivée dans une nouvelle région.

Avec la fin des contrôles policiers à l’entrée de plusieurs régions, des Québécois veulent entre autres se rendre dans leur chalet qui ne se trouve pas dans la même région que leur résidence.

Invité à réagir aux propos de la mairesse de Saguenay, Josée Néron, qui recommande aux Montréalais et aux gens d’autres régions de s’isoler pendant 14 jours à leur arrivée dans sa ville, le Dr Arruda a répondu qu’il ne pouvait être «contre» cette affirmation d’un point de vue de santé publique.

«Dans les faits, il faut comprendre que c’est une question de climat social aussi. [...] Que les gens le recommandent, ça peut être une possibilité, mais on veut se fier au jugement des personnes», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement du Québec.

“Si vous voulez aller à votre chalet dans le Nord, organisez-vous pour ne pas exposer les populations locales parce que ce ne serait pas agréable.”

- Horacio Arruda

Avec la saison estivale qui se pointe (timidement) le bout du nez, plusieurs Québécois veulent aller ouvrir leur chalet. M. Arruda a recommandé de n’y aller que si c’est nécessaire.

«Si vous voulez aller à votre chalet dans le Nord, organisez-vous pour ne pas exposer les populations locales parce que ce ne serait pas agréable», a-t-il dit d’un ton ferme.

Néanmoins, il a dit comprendre que des propriétaires désirent s’y rendre pour «des raisons de logistique» afin entre autres d’ouvrir l’eau ou de vérifier s’il n’y a pas eu des dégâts durant l’hiver. Si tel est le cas, il a demandé à ces personnes d’effectuer leurs emplettes, que ce soit en épicerie ou en quincaillerie, dans la région où elles élisent domicile.

«Amenez-les avec vous, allez à votre chalet, ne circulez pas nécessairement dans la communauté, ne faites pas de party et de rassemblement de voisins de chalets», a-t-il expliqué pour ne pas favoriser la propagation de la COVID-19.

«On embarque dans la voiture, on se rend, on débarque notre stock ou le matériel. On rentre dans le chalet. On fait les travaux. On rempaquette, puis on revient», a-t-il ajouté.

Le Dr Arruda a réitéré qu’il n’hésitera pas à revenir en arrière s’il constate de nouveaux foyers d’éclosion en raison des mouvements entre régions.

«On l’a toujours dit qu’on évalue la situation au jour le jour. Si on voit des comportements inappropriés et qu’on voit des éclosions apparaître dans des territoires, importées par Montréal, on prendra les décisions nécessaires en termes de confinement», a-t-il mentionné.

À VOIR: les paniers d’épicerie continuent d’être bien remplis

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