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Charest ne peut nier sa responsabilité, dit Péladeau

Charest ne peut nier sa responsabilité, dit Péladeau
Alice Chiche

L'ex-premier ministre Jean Charest est responsable d'éventuelles malversations qui pourraient avoir été commises dans le financement du Parti libéral du Québec (PLQ), a déclaré mercredi le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.

M. Péladeau est demeuré plus réservé dans ses propos que le député de Québec solidaire Amir Khadir, pour qui M. Charest est le "premier suspect" dans les allégations qui visent les activités du PLQ.

Dans un point de presse, M. Péladeau a estimé qu'à titre de chef du gouvernement libéral jusqu'en 2012, M. Charest ne peut pas nier sa responsabilité, qu'il ait ou non été informé de malversations.

La députée de QS Françoise David a dressé le même constat que M. Khadir et que M. Péladeau, en évoquant les responsabilités de l'ex-chef libéral.

Mme David a d'abord minimisé l'importance des propos de M. Khadir, prononcés mardi, mais elle a ensuite reconnu à son tour que M. Charest est "le suspect numéro un".

La semaine dernière, le premier ministre Philippe Couillard avait pris ses distances de l'époque où M. Charest était chef du PLQ.

M. Couillard s'était limité à prendre la responsabilité des pratiques "exemplaires" de financement qui ont suivi son arrivée en 2013.

Déjà publié sur Le HuffPost:

Congrès au leadership du PLQ

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