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Chefferie du Parti québécois: Véronique Hivon espère un débat d'idées... et ne ferme pas la porte

Chefferie du Parti québécois: Véronique Hivon espère un débat d'idées... et ne ferme pas la porte
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La députée péquiste de Joliette et ex-ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon, estime «prématuré» d’envisager une course à la chefferie. Elle pense, toutefois, primordial que son parti se donne un «espace de réflexion» pour échanger sur les idées.

Invitée sur les ondes du 98.5 dans l’émission Dutrizac, avec Benoît Dutrizac, l’ex-ministre s’est fait questionner quant à son intérêt à se présenter dans la course à la chefferie du Parti québécois.

«Ce qui m’anime en politique c’est les grands débats sur de grands enjeux. […] Mais je pense que je n’en suis pas là, sincèrement (à la chefferie). J’entends ce que les gens me disent et je trouve ça très flatteur», a-t-elle répondu à l’animateur.

La députée péquiste s’est également dite très «étonnée» de se retrouver sur la courte liste des noms pour succéder à Pauline Marois. «Ce n’est pas quelque chose que j’ai vu venir… et ça ne fait pas partie de mon plan de carrière», a-t-elle poursuivi.

L’ex-ministre pense également que son parti à «un sérieux examen de conscience à faire» suite à la débandade du 7 avril dernier. «Et ça pour ça que je dis que c’est prématuré la course, la réflexion sur la course et les personnes. Est-il possible pour une fois de parler des idées. Inverser la pyramide et être dans les idées avant d’être tout de suite sur les personnes et les sauveurs», a-t-elle dit.

«Moi, je crois dans le travail d’équipe donc ça s’applique aussi pour la reconstruction qui doit se faire dans mon parti», a-t-elle poursuivi.

Véronique Hivon a également abordé la question des «limites de notre système politique» comme un des enjeux qui doivent être débattus.

Elle a dit, également, souhaiter que le travail de l’opposition ait lieu «en collaboration» avec l’ensemble des partis à l’Assemblée nationale. «Il faut travailler plus dans la collaboration, a-t-elle dit. Ça va être un bon test de maturité politique.»

Récemment, un groupe de partisans via les médias sociaux a manifesté son appui à la députée de Joliette afin qu’elle se lance dans la course à la chefferie du Parti québécois.

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