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Coderre soutient qu'il n'était pas au courant de la lettre de 2014 sur les problèmes au SPVM

Coderre soutient qu'il n'était pas au courant de la lettre de 2014 sur les problèmes au SPVM
Radio-Canada

Le maire de Montréal, Denis Coderre, soutient qu'il n'était pas au courant de la lettre de l'ex-policier Mario Lambert, dont son bureau avait reçu une copie en mars 2014, qui dénonçait des pratiques à la Division des affaires internes du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Il réagissait aux informations dévoilées en exclusivité par Radio-Canada, lundi. Ces allégations feraient depuis peu l'objet d'une enquête de la part du comité mixte dirigé par la Sûreté du Québec (SQ) et Madeleine Giauque, directrice du Bureau des enquêtes indépendantes.

« Si on m’avait demandé une intervention, on n’aurait pas envoyé une copie conforme. On aurait dit : "M. le maire, faites quelque chose" », a indiqué le maire Coderre en point de presse, mardi.

« De toute façon, je n’aurais pas pu rien faire parce que, un, je ne m’occupe pas d’enquêtes internes. Deuxièmement, je ne m’occupe pas d’opérations policières et puis c’était, en plus, dans un processus judiciaire », a-t-il ajouté.

Un système opaque, dénonce l'opposition

« Chaque fois qu’on reçoit des allégations de cette nature-là, il devrait y avoir un suivi », a répliqué le conseiller Alex Norris, du parti d’opposition Projet Montréal. « Le problème qu’on vit maintenant, c’est que tout le monde dit que c’est le problème de l’autre. Personne ne semble vouloir prendre la responsabilité. »

« Nous avons un système de surveillance civil public du SPVM qui est très opaque, le plus opaque de toutes les grandes villes canadiennes, soutient M. Norris. On se rencontre presque exclusivement à huis clos. »

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