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Les consignes sanitaires devraient être assouplies dans certaines régions dès le 8 février

«Si la tendance se maintient», le gouvernement en fera l'annonce la semaine prochaine. D'ici là, François Legault réitère sa demande à Ottawa d'interdire les voyages non essentiels.
Horacio Arruda, François Legault, Christian Dubé
La Presse Canadienne/Jacques Boissinot
Horacio Arruda, François Legault, Christian Dubé

Les consignes sanitaires devraient être relâchées dans certaines régions du Québec à compter du 8 février, a annoncé le premier ministre François Legault ce mardi en conférence de presse.

En effet, depuis quelques jours, le nombre de nouveaux cas se situe autour de 1500, plutôt qu’autour de 2000 comme c’était le cas la semaine dernière. Si la situation continue de s’améliorer, les détails de ces changements dans les mesures seront annoncés la semaine prochaine.

Le premier ministre a déjà laissé entendre que le Grand Montréal ne devrait pas être concerné par ce relâchement, puisque le nombre de cas et d’hospitalisations y est encore trop élevé.

Même si le nombre de cas diminue et que des régions commenceront à se déconfiner tranquillement, il ne faut pas s’imaginer que tout est réglé. Le Dr Horacio Arruda a prévenu les Québécois, la situation est encore fragile dans la province.

«Je ne veux pas que les gens interprètent qu’à partir du 8 [février], envoeye, envoeye, envoeye», a lancé le directeur national de santé publique, pour expliquer que la distanciation sociale et le port du masque demeureront nécessaires et que tous les Québécois doivent rester prudents, peu importe les annonces dans les semaines à venir.

«Faut pas vous attendre à ce que ce soit le party de l’été», avait-il dit plus tôt. Horacio Arruda a tenu à rappeler que malgré tout, il y a encore des cas actifs dans toutes les régions du Québec.

Quant à la demande des médias québécois de pouvoir entrer dans les milieux de soins pour pouvoir couvrir la situation de la COVID-19 sur le terrain, cette possibilité est en train d’être évaluée, a affirmé Arruda. Il a évoqué qu’une solution à court terme serait proposée, mais qu’il fallait garder en tête une certaine cohérence dans un contexte où les visites de personnes malades de la part de proches sont aussi limitées.

Legault continue d’interpeller Trudeau

Pour limiter la propagation des nouveaux variants du coronavirus, qui sont plus contagieux, François Legault estime qu’il faut absolument limiter les allées et venues au pays.

Il a exhorté une fois de plus Justin Trudeau à interdire les voyages non essentiels, ou du moins à imposer une quarantaine surveillée à l’hôtel pour les voyageurs qui entrent pays. «Je ne comprends pas», a répété le premier ministre du Québec à plusieurs reprises, en référence au fait qu’Ottawa dit regarder la situation depuis plusieurs semaines sans agir pour autant.

«C’est catastrophique quand ce variant du virus arrive avec des voyageurs qui viennent de l’étranger, ça amène une propagation presque exponentielle», a exprimé Legault, inquiet. «Chaque jour, il y a des voyageurs qui arrivent, chaque jour qui passe, il y a un risque qui s’ajoute. Il y a une urgence d’agir.»

D’ici là, le gouvernement du Québec continue de regarder les options et espère trouver une solution pour que les policiers de la Sûreté du Québec puissent avoir le droit d’émettre des contraventions aux voyageurs qui ne respectent pas leur quarantaine obligatoire.

Inquiétudes face aux vaccins

François Legault s’est aussi dit préoccupé une éventuelle baisse du nombre de doses de vaccins que pourrait recevoir le Canada. Le premier ministre faisait référence à l’annonce, ce mardi matin, de la présidente de la Commission européenne qui a dit vouloir contrôler l’exportation de vaccins contre la COVID-19 en dehors du continent.

«C’est très inquiétant parce qu’on a encore une bonne partie de la population vulnérable qui n’est pas encore vaccinée. Il y a des vies qui sont en jeu», a-t-il insisté.

Il a encore une fois renvoyé la balle à Trudeau, affirmant que c’est à lui d’agir pour limiter la propagation des nouveaux variants en provenance de l’étranger.

Pour visionner la conférence de presse:

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