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Virus en Chine: la santé publique du Canada en mode préventif

L'Agence de la santé publique du Canada a indiqué que le risque de contracter ce nouveau virus au pays est «peu élevé».
Les autorités de Wuhan sont sur un pied d'alerte pour tenter d'enrayer la propagation du virus.
Darley Shen / Reuters
Les autorités de Wuhan sont sur un pied d'alerte pour tenter d'enrayer la propagation du virus.

Aucun cas du nouveau coronavirus qui infecte des Chinois n’a été détecté jusqu’ici au Canada, a affirmé l’Agence de la santé publique du Canada, lundi en fin d’après-midi, lors d’une téléconférence.

Trois personnes qui pourraient avoir contracté le virus lors d’un voyage dans la ville de Wuhan, là où le virus serait apparu, ont été examinées dans la dernière semaine. Aucune d’entre elles n’avait la souche du virus.

L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de paniquer ou d’être très préoccupé pour l’instant.

«Le gouvernement du Canada surveille activement l’éclosion du nouveau coronavirus et est en constante communication avec ses partenaires internationaux», a déclaré Mme Tam.

Bien que le risque soit «faible» de contracter ce nouveau virus au Canada, des mesures préventives seront tout de même mises en place. Des messages seront diffusés aux aéroports de Montréal, Vancouver et Toronto pour rappeler aux voyageurs d’avertir les douaniers s’ils présentent des symptômes de la grippe.

Les voyageurs de ces trois aéroports devront répondre à des questions supplémentaires dans leur déclaration électronique lors de leur arrivée au pays. L’Agence des services frontaliers demandera aux voyageurs s’ils ont visité la ville de Wuhan et s’ils présentent les symptômes de la grippe.

Ces précautions touchent uniquement ces trois aéroports canadiens puisqu’ils sont les seuls à accueillir des vols de la Chine. Ces questions et messages seront écrits en français, en anglais et en mandarin. Ils seront déployés dans les prochains jours.

Coordination avec les provinces

La Dre Theresa Tam a rappelé que la transmission du virus d’humain à humain semble encore limitée. Les mesures et les messages affichés pourraient être sujets à des changements si l’épidémie évolue.

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Durant la journée de lundi, l’Agence de la santé publique du Canada s’est entretenue avec les médecins en chef de la santé publique de chaque province. Cet appel servait à coordonner les efforts en cas d’apparition de cas au pays.

«Il y a un plan entre les provinces et le gouvernement fédéral pour gérer n’importe quel événement biologique. Il est présentement utilisé. Il y a plusieurs étapes si l’éclosion continue d’évoluer», a expliqué Howard Njoo, sous-administrateur en chef de la santé publique du Canada.

La Chine a dénombré mardi matin près de 300 cas, dont six mortels. Des cas ont été répertoriés dans plusieurs villes chinoises, dont les métropoles à Pékin, Shanghai et Shenzhen. Le virus a également été détecté en Corée du Sud, au Japon et en Thaïlande.

L’Organisation mondiale de la santé tiendra une réunion, mercredi, pour déterminer s’il s’agit d’une urgence de santé publique de portée internationale.

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