
*Texte collectif
Aujourd’hui nous sommes 76. Soixante-seize jeunes venant de tous les horizons pour donner publiquement notre appui à Guy Nantel dans la course à la chefferie du Parti Québécois. Ne cherchez plus. Le vrai rassemblement des forces souverainistes se trouve juste ici!
Nous sommes profondément indépendantistes. Certaines et certains d’entre nous ont déjà voté ou milité pour le Parti Québécois, d’autres non. Peu importent nos affiliations partisanes, nous nous sentons toutes et tous, en tant qu’indépendantistes convaincus, interpellés par cette course qui bat son plein depuis plusieurs mois déjà. Il s’agit d’une occasion de transporter, au sein du parti, des débats essentiels sur l’état du mouvement indépendantiste; discussions que nous avons fréquemment à l’extérieur du cadre partisan, mais trop peu souvent à l’interne. Nous souhaitons ardemment un pays québécois, mais sommes atterrés devant l’appui actuel au mouvement. «Reprenons le contrôle», voilà le mot d’ordre qui fait peu à peu sa place dans l’imaginaire collectif des jeunes souverainistes.
En obtenant 17,1% des voix, 10 députés et la pire défaite de son histoire, le Parti Québécois s’est égaré, aux dernières élections, dans ses contradictions et son ambiguïté. Depuis plusieurs années, l’indépendance ne trône plus au sommet de ses ambitions. En essayant d’inventer une multitude de stratégies alambiquées pour éviter le sujet, le parti a perdu de sa crédibilité; en repoussant un potentiel référendum à un second mandat, il ne se distinguait plus d’aucune manière des autres partis nationalistes. La grande coalition indépendantiste qu’il incarnait jadis s’est ainsi dispersée: la gauche s’est réfugiée chez Québec Solidaire et la droite, à la CAQ. En 2020, nous pouvons raisonnablement dire que cette course constitue peut-être la dernière chance du Parti Québécois, si l’on considère, depuis 1995, sa tendance au déclin. Le temps presse, Québécois! Il est impératif et crucial de faire le bon choix; ça passe ou ça casse.
Pour nous, le choix est simple: c’est en optant pour Guy Nantel qu’il y a de l’espoir. Nous croyons fermement qu’il est le candidat le mieux outillé pour promouvoir la souveraineté et rallier une majorité de Québécois au camp du Oui.
Ce qu’il nous faut, c’est un excellent communicateur, un vulgarisateur aguerri et un leader charismatique inspirant. Guy Nantel est déjà cette personne depuis 30 ans. Plusieurs voient son métier d’humoriste comme étant un obstacle, mais nous sommes d’avis qu’il est temps de changer la façon de faire la politique au Québec. Notre candidat est articulé, allumé et il connaît ses dossiers, même sans cravate! Il n’est ni avocat, ni politicien, ni professeur et encore moins humoriste lorsqu’il se présente en politique: c’est un citoyen comme un autre. Et bien que des gens lui reprochent d’être arrogant et prétentieux, il fait preuve, en réalité, d’une humilité importante.
Ça passe avec Guy, parce que sa démarche d’accession à l’indépendance est simple et rapide: elle s’enclenchera dès sa prise de pouvoir. En tant qu’indépendantistes, nous avons le devoir de nous faire confiance! Si notre projet est le meilleur, mais surtout le seul à être viable et pertinent pour notre Québec actuel, pourquoi toujours avoir peur de le mettre de l’avant? Comme le disait avec lucidité Pierre Bourgault en 1971, devant les membres du Parti québécois: «À quoi cela servirait-il d’avoir les meilleures solutions si nous les retenons pour nous-mêmes, de crainte d’effrayer quelques électeurs ici et là?».
Son projet est simple: deux ans pour préparer l’émancipation du Québec-province et deux ans pour construire le Québec-pays. Guy le décrit d’ailleurs parfaitement dans son programme, à la fois complet et vulgarisé; il veut créer un pays qui ressemble aux Québécois et qui rassemble des personnes de tous horizons. Un pays vert, français, équitable et accueillant. C’est ce que nous tentons d’être, déjà, mais en possédant seulement 50% de nos moyens.
Ce que nous voudrions en tant que peuple, c’est: investir davantage en énergies renouvelables et empêcher le passage des pipelines canadiens chez nous; vivre en français, et non simplement survivre; donner une chance égale à toutes et à tous d’accéder à l’enseignement supérieur; taxer les Géants du web comme Amazon et Facebook, pour qu’ils paient leur juste part; stopper l’évasion fiscale; établir un dialogue permanent avec les membres de tous les peuples autochtones du Québec; et finalement, briser une fois pour toutes nos liens avec la monarchie et la reine d’Angleterre. En donnant au Canada chaque année la moitié de nos ressources, ces souhaits ne sont que peu réalistes. Mais avec Guy, si le pays devient possible, on peut alors rêver d’une société plus verte, plus équitable, et surtout francophone et fière de l’être.
Pour notre candidat, il s’agit avant tout de dignité. La dignité de refuser la tutelle d’un peuple qui n’est pas le nôtre. Guy a la détermination et la lucidité nécessaires pour nous amener à bon port: il sait pertinemment qu’il est inutile de négocier avec Ottawa l’obtention de nouveaux pouvoirs. Son plan: se retrousser les manches et poser des gestes de rupture avec le Canada dès la première année. Il s’agit de commencer à bâtir dès le premier jour la souveraineté réelle, effective, de l’État québécois. Il y a également urgence de se défaire de la pensée magique référendaire : on l’a bien vu en Catalogne, il ne suffit pas d’avoir un beau mandat populaire issu d’un référendum pour faire l’indépendance! Face à une simple victoire du Oui, il ferait beaucoup trop plaisir à Ottawa de discréditer nos institutions démocratiques. Un pays, ça se bâtit en construisant de facto la souveraineté qu’on exercera officiellement une fois sortis du Canada.
Ainsi, l’idée d’Assemblée constituante proposée par Guy est pertinente et déconstruit le mythe selon lequel les Québécois.es ne peuvent pas décider eux-mêmes et elles-mêmes de leur destinée. Essentiellement, il propose de redonner le pouvoir à l’ensemble des Québécois, tous horizons confondus. Cette Constitution sera porteuse de tous les espoirs. Écrite par autant de femmes que d’hommes, mais aussi par les peuples autochtones, les nouveaux arrivants et les Anglo-Québécois, elle véhiculera autant les aspirations des mineurs du Grand Nord que celles des pêcheurs de la Gaspésie, autant celles des fédéralistes que celles des indépendantistes.
Être véritablement souverainiste, ça ne signifie pas seulement souhaiter l’indépendance de l’État québécois: c’est aussi rêver de restaurer la souveraineté du peuple québécois (et du même coup, le droit à l’autodétermination de toutes les nations).
Avec Guy Nantel comme chef du Parti Québécois, toutes les personnes qui le souhaitent pourront participer ensemble à la création du Québec-pays. Ce sera une nouvelle occasion pour la nation québécoise de s’allier afin de forger son avenir, et, espérons-le, de convaincre les sceptiques de voter Oui.
Votez pour le pays, votez Guy!
Alain Ayotte, Chambly
Alex Valiquette, Milles-Îles
Alexandre-Xavier Montbleau, Jean Lesage
Alexis Bédard, Chicoutimi
Amélie Charron, Notre-Dame-de-Grâce
Angelina Fioramore, Viau
Antoine Gattuso, Rosemont
Ariane Soucy, Pointe-aux-Trembles
Audrey-Ann Durand, Groulx
Augustin Levesque-Mongrain, Champlain
Camil Bisson, Laurier-Dorion
Cédrick Hébert, Papineau
Charles-Alexandre Gaudreault, Berthier
Charles-Raymond-Lavigne, Rosemont
David Chapdelaine, Robert Baldwin
Delphine Marchand-Roy, Rosemont
Dominik Spaccapietra, Joliette
Émile Désy, Joliette
Émile Simard, Dubuc
Esteban Légaré-Roy, Viau
Étienne Proulx, Montarville
Fanny Hurd, Dubuc
Félix Aubin, Maskinongé
Félix Desrochers, Verchères
Félix Dionne, Verchères
Félix Étienne, Taschereau
Félix St-Germain, Milles-Îles
Gabriel Dumoulin, Deux-Montagnes
Gabriel Moreau, Châteauguay
Gabriel Paquette, Maurice Richard
Guillaume Bourget, Trois-Rivières
Guillaume Laverdière, Maskinongé
Isaac Prasow-Émond, Mont-Royal - Outremont
Jade Lévesque, Taschereau
Jérémie Chéné-Aréna, Maurice Richard
Jérémy Fortin, Matane-Matapédia
Julien-Karl Péloquin-Crevier, Richelieu
Justin Lévesque, Hull
Kina-Moon A. Piché, Rosemont
Léo Leclerc, Gouin
Loïc Vaillancourt, Jacques-Cartier
Maoly Vincent, Gouin
Marc Alexandre Guénette, Bourget
Marc-André Carbonneau, Jean-Talon
Marc-André Diamond, Pointe-aux-Trembles
Marc-Antoine Lemay, Laviolette - Saint-Maurice
Mathilde Bruneau, Gouin
Mathis Trempe, Bordua s
Matthieu Lemay, D’Arcy-Mcgee
Maxime Desruisseaux, Mirabel
Mia Gagné-Vincent, Laporte
Negina Abassi, Vachon
Olivier Leblanc-Beaudry, Trois-Rivières
Olivier Lemoyne, Laviolette - Saint-Maurice
Pascal Tsinany, Maurice Richard
Pier-Luc Diamond, Pointe-aux-Trembles
Pierre-Olivier Lessard, Laviolette - Saint-Maurice
Raphaël Buisson, Champlain
Raphaël Guérard, Saint-Henri - Sainte-Anne
Samuel Lacasse, Hochelaga-Maisonneuve
Samuel Lemoyne, Laviolette - Saint-Maurice
Samuel Loranger, Trois-Rivières
Sarah Morvan, Trois-Rivières
Simon Fleury-Bouchard, Roberval
Simon Lynch, Saint-Jérôme
Simon-Olivier Marchand, Montarville
Soledad Orihuela Bouchard, Taillon
Théo Cyr, Mont-Royal - Outremont
Thomas Mercier, Montarville
Vincent Malo, Laurier-Dorion
William Alexandre, Marie-Victorin
William Alexandre Blais, Maurice-Richard
William Fleury, Drummond - Bois-Francs
Wolfgang Daoust, Mercier
Zachary Morin, Berthier
Zachary Ouimet, Deux Montagnes