Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Damien Robitaille, comme en plein festival d'été

Damien Robitaille, comme en plein festival d'été

Damien Robitaille avait le Métropolis à lui seul mercredi soir, comme indiqué en grosses

lettres sur la marquise sur la rue Sainte-Catherine. C'était une première pour l'auteur-

compositeur-interprète franco-ontarien, qui était déjà monté sur cette scène, mais toujours avec d'autres artistes.

Par Tanya Lapointe

Le défi était double pour Damien Robitaille. Il devait non seulement remplir le vaste

Métropolis, mais aussi créer une intimité, ce qui est plus difficile que dans une plus petite salle comme le Club Soda, où il avait déjà fait ses preuves.

« On doit être 10 000, 12 000 avec les invités! » a-t-il annoncé à la blague. Nous étions en fait un peu moins de 1000 spectateurs, ce qui était amplement suffisant pour que le parterre, les tables derrière et le balcon soient remplis.

Du soleil après le froid

C'est peut-être parce que l'hiver a été long et que le printemps tarde à se faire sentir, mais la foule a mis du temps à se réchauffer. Ou était-ce l'enchaînement des pièces? Ce n'est qu'à la sixième chanson, l'excellente Danse du drapeau, que la foule a cessé de placoter, comme

si Damien Robitaille avait lui-même assuré sa première partie.

Il a fallu Mot de passe pour enfin entendre les admirateurs chanter à l'unisson et c'est après l'entracte que la soirée a pris son envol. Le style latino, qu'il a adopté sur son troisième et plus récent album Omniprésent, était plus assumé.

Avec des arrangements intéressants, il a donné à ses vieux succès un nouveau zeste. Porc-épic marquait particulièrement ce virage musical inspiré par un voyage en Argentine et la rencontre avec sa copine colombienne.

De chansonnier à crooner

Avec ce spectacle, on constate que Damien Robitaille est devenu plus crooner, moins chansonnier, mais demeure à mi-chemin entre les deux. Il a aussi choisi d'être moins bavard, mais c'est dommage, parce que sa spontanéité est l'une de ses grandes qualités.

Cela dit, il a réussi cette première montréalaise. On a eu l'impression, pendant quelques heures, d'être en plein festival d'été. Il a aussi prouvé qu'il est capable de réunir autant les enfants, que leurs grands-parents. Rare, surtout un soir de semaine.

Damien Robitaille poursuit sa tournée à Victoriaville samedi, à Québec le 11 avril et

à Sorel-Tracy le 12. Pour connaître les dates de tous ses spectacles, consultez son site web.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.