Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les dépenses des Canadiens pour la rentrée scolaire seront moins élevées

Les Canadiens grattent la cenne

TORONTO - La course aux ordinateurs portables, aux nouvelles chaussures et aux crayons bien aiguisés est lancée, car la rentrée scolaire approche à grands pas.

Les experts s'attendent à ce que les ventes d'articles pour la rentrée connaissent un accroissement bien modeste cette année, par rapport à l'an dernier, en raison de la faible confiance des consommateurs et de la compétition des détaillants américains sur le marché canadien.

Les dépenses liées au retour à l'école devraient augmenter de 2,5 pour cent au Canada cette année comparativement à l'an dernier, selon des données recueillies par Ernst&Young.

Selon le directeur national de la vente au détail chez Ernst&Young, Daniel Baer, cette hausse est liée à l'accroissement de la population et à l'inflation, mais elle demeure plus basse que l'augmentation de 6,5 pour cent observée en 2006 et 2007, avant la récession.

M. Baer ajoute que les Canadiens pourraient être plus prudents en raison des avertissements sur l'endettement des ménages.

Il estime que le manque de confiance qui en découle amène les consommateurs à être plus prudents et à chercher les aubaines plutôt que d'acheter les marques pour lesquelles ils payent habituellement.

Le fondateur de la firme de gestion Satov Consultants, Mark Satov, se dit fort peu surpris de ce faible accroissement, qu'il attribue au haut niveau d'incertitude des consommateurs.

«Dès que nous croyons être enfin sortis de la récession, d'autres événements viennent ébranler la confiance des consommateurs, observe-t-il. La population s'inquiète des économies américaine et européenne et du marché de l'immobilier. Depuis la récession, nous n'avons toujours pas observé une période continue de confiance.»

La compétition américaine inquiète également, car de plus en plus de Canadiens font leurs achats en ligne chez des détaillants américains, ou encore se rendent directement aux États-Unis pour profiter des prix plus bas. Cette situation a un impact sur la diminution des dépenses.

Il est également prévu que les Québécois magasinent moins que leurs pairs canadiens en raison des hausses de taxes imposées lors des dernières années.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.