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Déversement en Alberta: les Autochtones souhaitent que toute trace soit éliminée

Déversement en Alberta: les Autochtones souhaitent que toute trace soit éliminée
Aerial view of a lake and forests in the vicinity of oil sands extraction facilities near the town of Fort McMurray in Alberta Province, Canada on October 23, 2009. Greenpeace are calling for an end to oil sands mining in the region due to their greenhouse gas emissions and have recently staged sit-ins which briefly halted production at several mines. At an estimated 175 billion barrels, Alberta's oil sands are the second largest oil reserve in the world behind Saudi Arabia, but they were neglected for years, except by local companies, because of high extraction costs. Since 2000, skyrocketing crude oil prices and improved extraction methods have made exploitation more economical, and have lured several multinational oil companies to mine the sands. AFP PHOTO/Mark RALSTON (Photo credit should read MARK RALSTON/AFP/Getty Images)
MARK RALSTON via Getty Images
Aerial view of a lake and forests in the vicinity of oil sands extraction facilities near the town of Fort McMurray in Alberta Province, Canada on October 23, 2009. Greenpeace are calling for an end to oil sands mining in the region due to their greenhouse gas emissions and have recently staged sit-ins which briefly halted production at several mines. At an estimated 175 billion barrels, Alberta's oil sands are the second largest oil reserve in the world behind Saudi Arabia, but they were neglected for years, except by local companies, because of high extraction costs. Since 2000, skyrocketing crude oil prices and improved extraction methods have made exploitation more economical, and have lured several multinational oil companies to mine the sands. AFP PHOTO/Mark RALSTON (Photo credit should read MARK RALSTON/AFP/Getty Images)

FORT MCMURRAY _ Le nettoyage du déversement de produits pétroliers d'un oléoduc du nord de l'Alberta doit être effectué avec une vision à long terme, selon un chef d'une Première Nation vivant à proximité du site.

Byron Bates, conseiller de bande de la Première Nation de Fort McMurray, affirme que sa première inquiétude demeure le territoire, puisque les Autochtones eux-mêmes n'utilisent pas la zone touchée par le déversement pour la chasse ou la trappe. Les Autochtones vivent à environ 10 kilomètres de l'endroit.

Or, ces entreprises ne seront pas toujours établies sur ce territoire et les Autochtones s'attendent à ce qu'il soit laissé intact, sans trace des événements survenus mercredi dernier.

Selon M. Bates, l'industrie aura quitté le territoire dans 50 à 70 ans et ce sont les Premières Nations qui s'y installeront. Elles s'attendent donc à ce que les terres soient en "parfaite condition".

Le nettoyage du site situé à quelque 35 kilomètres au sud-est de Fort McMurray s'est poursuivi, dimanche. Une route vers le site a été érigée et des équipes ont clôturé la zone pour qu'elle soit à l'abri des incendies de forêt. Elles ont aussi construit des poutres pour conserver les contaminants à l'intérieur du périmètre.

Des camions-citernes aspirent les produits en surface de la tourbière en préparation du nettoyage plus en profondeur, lorsque les travailleurs creuseront pour retirer tout contaminant du sol.

"Ils doivent enlever le fluide pour ensuite creuser le sol affecté et le traiter. Tout ce qui a été en contact avec le fluide doit être traité", a expliqué Kim Blanchette, porte-parole de l'Agence de réglementation de l'énergie de l'Alberta.

M. Bates s'est réjoui des travaux sur le site, qui, a-t-il reconnu, se sont améliorés depuis le début. "Il y a plus d'efforts sur le terrain et ils prennent activement davantage de mesures pour éviter que le (bitume) ne se rende au lac", a-t-il souligné. Les autorités surveillent de près un petit lac _ qui n'a pas de nom _ à proximité du déversement.

M. Bates a indiqué que Nexen _ l'entreprise propriétaire de l'oléoduc _ avait permis l'accès au site aux représentants de la Première Nation et a partagé son plan pour le nettoyage. "Nous sommes assez satisfaits de cela. Mais il y a encore des inquiétudes dans notre communauté", a-t-il soutenu.

Mme Blanchette a affirmé que l'eau et le sol du site étaient régulièrement testés pour s'assurer que les contaminants n'aient pas atteint les cours d'eau. "Il y a eu beaucoup de pluie, alors c'est important qu'ils continuent de faire des tests", a-t-elle ajouté.

"On admet que le nettoyage prendra un certain temps", a-t-elle conclu.

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