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Donald Trump va-t-il changer la politique américaine?

Qu'est-ce qui sera prioritaire pour l'administration américaine ?
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Donald Trump ne peut pas retirer les États-Unis du « Deep State ».
Wolfgang Rattay / Reuters
Donald Trump ne peut pas retirer les États-Unis du « Deep State ».

Deux mois après sa victoire face à Hillary Clinton, le républicain est devenu, vendredi 20 janvier, le 45e président des États-Unis. Une question très importante a été posée aux analystes dans le monde : la politique des États-Unis changera-t-elle ? Qu'est-ce qui sera prioritaire pour l'administration américaine ? Le changement de point de vue aux États-Unis fera-t-il naître les occasions pour que les autres pays puissent influencer fortement la politique américaine ?

La réponse de beaucoup d'analystes est négative. Mais pourquoi ? Donald Trump ne peut pas retirer les États-Unis du « Deep State ». Deep State (en français : l'État profond) est une expression apparue au cours des années 1990 et désignant, d'abord aux États-Unis, l'instance au sein de l'État et de son administration qui est véritablement et secrètement décisionnelle sur le long-terme, par-delà les changements des institutions représentatives de surface comme le gouvernement et les partis politiques. Le nouveau président américain a déjà accepté beaucoup de principes de la politique étrangère des États-Unis. De plus, Trump n'a pas encore agi, jusqu'ici, à l'encontre des principes axiomatiques. Dès le début de son mandat, Trump comprenait avec peine les principes et la ligne politique des États-Unis, mais, en passant du temps, il suivra la politique que les anciens présidents américains suivaient. Le journal Global Times exprime exactement que Trump est avide d'apprendre sur la scène internationale.

L'administration américaine a plus de cinquante ans d'expérience et les présidents des États-Unis en profitaient toujours. Les analystes affirment qu'aucun élément de la politique étrangère des États-Unis n'a jamais été changé. Autrement dit, la définition du « soi-même » et l' « autre » n'a pas changé ; par exemple la puissance de la République populaire de Chine éveillait, depuis toujours, l'attention des États-Unis. Cette attention n'est pas d'aujourd'hui. Ce sujet a été posé et analysé dans les documents comme NSS, QDR et NIC-Global Trends. Selon l'administration américaine, les menaces du régime iranien, de la Corée du Nord et de la Russie restent encore.

Certains analystes croient que Trump résoudra beaucoup de problèmes avec la Russie : le système antimissile américain, l'OTAN, la Crimée, l'Ukraine... Trump, réellement, pourra-t-il les résoudre ? Et il reste encore d'autres questions comme l'Abkhazie, l'Ossétie, la Géorgie et l'Organisation pour la Démocratie et le Développement (GUAM).

À l'heure actuelle, aucun signe n'existe pour résoudre ces questions stratégiques.

Les analystes ne placent pas leurs espérances en Trump, parce qu'ils pensent que le président américain va aggraver la situation internationale.

Les analystes ne placent pas leurs espérances en Trump, parce qu'ils pensent que le président américain va aggraver la situation internationale. Trump a envie d'augmenter la puissance des États-Unis dans le monde ainsi que son slogan était à la présidentielle : « Make America Great Again (littéralement « Rendre l'Amérique à nouveau grande »). Il demande aussi d'augmenter le budget encore davantage. Ainsi, le président américain suit les doctrines issues du jacksonisme afin d'arrêter l'expansion de l'Iran, de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord. Il semble que Trump suit la « stratégie du fou ». À l'aide de cette stratégie, il veut tendre à un but : changer le système politique au Moyen-Orient ! Grâce aux accords économiques et sécuritaires, la coopération avec les alliés va de l'avant. La stratégie de l'administration américaine n'a pas changé et les partenaires régionaux s'allient : la Turquie, l'Arabie saoudite et Israël, dans la région, arrivent à un accord et ils sont en train d'aborder la coopération avec l'appui de l'administration américaine. Certainement, en l'absence de l'Iran, de la Russie, de l'Irak et de la Syrie, les mégaprojets des États-Unis se réaliseront dans la région.

Donald Trump

Les cheveux de Donald Trump

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