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Duceppe, Mulcair, Harper et... Israël

La position de Stephen Harper est connue concernant son indéfectible appui à Israël. Pourtant, de plus en plus de voix se font entendre à travers le monde. Des voix qui expriment, sans équivoque, leur opposition face aux politiques et actions d'un État apparaissant belliqueux et guerrier qui, de plus, jamais ne respecte les résolutions de l'ONU le concernant.
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La position de Stephen Harper est connue concernant son indéfectible appui à Israël. Pourtant, de plus en plus de voix se font entendre à travers le monde. Des voix qui expriment, sans équivoque, leur opposition face aux politiques et actions d'un État apparaissant belliqueux et guerrier qui, de plus, jamais ne respecte les résolutions de l'ONU le concernant.

La position à ce propos de Gilles Duceppe, alors qu'il n'était pas chef du Bloc québécois, a été très clairement exprimée dans les médias - dans un passé assez récent, en lien avec l'intervention de Benyamin Nétanyahou au congrés américain.

Duceppe va-t-il saisir cette occasion pour clairement se démarquer des autres candidats? Mulcair lui emboîtera-t-il le pas, lui qui par le passé affichait une postion pas mal plus ambigu que celle de Harper et Duceppe?

Pour le chef du Bloc comme pour celui du NPD, voilà une belle occasion de mettre encore plus Harper dans l'embarras puisque, sur ce point précis, parions que jamais il ne démordra.

Si l'on se fie aux opinions émises par les Québécoises et Québécois, il apparaît clairement qu'Israël ne fait plus recette ici. Pourtant, chez les élus, cela est bien loin d'être aussi clair!

Au vu de la situation qui prévaut dans le monde, il semble important que la question "Israël" s'invite aux débats électoraux

Dans nos démocraties, pour être élu, on doit être riche ou encore s'acoquiner avec les aristocrates de la finance, du pétrole, de l'armement, des banques... Tout ce qui exploite jusqu'à l'esclavage les peuples et leurs pays.

Une exception! Barack Obama et l'effet "de la noirceur" que subit la population de couleur noire aux États-Unis. Cela lui a réussi! Super!

Est-on en démocratie lorsque l'on dépense des millions pour accéder aux plus hautes fonctions de l'État? Quelle démocratie lorsque l'on est entouré de lobbyistes assoiffés de pouvoir et d'argent et que cette pratique devient pour ainsi dire... religion d'État?

Le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple! Utopie?

Nul besoin d'être un génie pour voir que le pouvoir est entre les mains des riches et puissants; ceux qui gouvernent de façon occulte; dont l'immense fortune (des centaines de milliards de dollars) n'est pas répertoriée dans les magazines. Une petite recherche sur la webosphere vous en dira plus.

À côté de ceux-là, il y'a des moins riches « répertoriés » qui font quasiment pitié (exemple : Bill Gates, avec ses 79 000 millions de dollars).

Aux États-Unis, le premier ministre d'un pays étranger peut directement intervenir au sein des institutions nationales (supposé sacrées et inviolables) avec des politiques belliqueuses, en dépit de l'opposition du président du dit pays. Cela avait d'ailleurs fait réagir fortement Gilles Duceppe qui avait courageusement publié un article là-dessus. Un tel pays, qu'il me soit permis de dire que c'est « un sacré pays ».

Un pays où toute souveraineté, dignité et respect de la plus haute autorité sont réduit à néant! Un essuie-pieds pour un allié décrié à qui il fournit pourtant des millions de dollars par jour pour l'aider... à se défendre. Un pays où lorsque le président propose un minimum de protection médicale pour le citoyen, les lobbyistes réussissent à mobiliser largement des élus contre ce qui sera, sans nul doute, un bienfait pour des millions de citoyens américains vivant dans la pauvreté.

Rappelez-vous! George W. Bush a produit une liste d'États voyous! Ces États voyous qui connaissent désormais le chaos et l'horreur.

Étonnamment, sans changement majeur, Cuba vient d'être retirée de cette liste.

Demandons à un Irakien, un Syrien, un Libyen, un Yéménite, un Égyptien, un Afghan s'ils préféreraient revenir à l'époque où les Américains n'avaient pas encore mis le nez chez eux - avec leur démocratie, leur capitalisme débridé et leur civilisation. Que pensez-vous qu'ils répondraient?

Dans cette liste des pays du mal, il y a eu des oublis majeurs.

En réalité, les États ne sont pas à condamner. Condamner un État, c'est condamner la population!

Croyez-vous que dans une population de quelques millions d'âmes, tout le monde soit sur la même longueur d'onde, et ce, quelles que soient les orientations idéologiques, politiques, religieuses ou culturelles du pays?

Il y a des États et il y a... des voyous!

Occupons-nous des voyous... pas des États! Cela pourrait éviter les crises « austéritaires » mondiales que nous font subir ces gens-là! Car, vous l'aurez sans doute compris..., l'un et l'autre sont intimement liés!

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Mai 2017

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