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L'eau verte donne (encore) des maux de tête au Comité international olympique

L'eau verte donne (encore) des maux de tête au Comité international olympique

L'eau verte du bassin du parc olympique Maria-Lenk n'a pas fini de faire couler de l'encre.

Le Comité international olympique (CIO) a reconnu jeudi qu'il faudra faire preuve de patience avant que la situation ne se résorbe complètement.

"La couleur de l'eau s'améliore, a d'abord évoqué le directeur des communications du CIO, Mark Adams. Mais honnêtement, nous ne pouvons accélérer le processus d'élimination des algues même si nous l'avions voulu."

Le CIO et le comité organisateur sont impliqués dans une course contre la montre, car les épreuves de plongeon et de water-polo, et bientôt de nage synchronisée, doivent être présentées dans ces bassins qui ont pris des airs de marais.

D'ailleurs, Adams a profité de la tribune pour faire son mea culpa, au nom du CIO, pour avoir mis beaucoup trop de temps avant de réagir à la détérioration de la qualité de l'eau.

"Nous admettons que nous aurions dû poser des gestes beaucoup plus rapidement, lorsque les premiers signes de détérioration de l'eau sont apparus", a dit Adams, contrit.

Ce dernier a indiqué qu'une panoplie de facteurs avaient ralenti le processus d'élimination des algues des deux bassins, dont le temps maussade des derniers jours.

"La pluie d'hier (mercredi) a ralenti le processus de chloration, a-t-il admis, mais nos techniciens nous ont dit que d'ici la fin de la journée nous devrions commencer à revoir la couleur bleue."

Les préposés de l'entretien doivent également prendre en compte un autre facteur essentiel: la sécurité des athlètes. Les piscines ne peuvent être surchlorées comme l'exige le traitement habituel, car les compétitions doivent se poursuivre.

Mercredi, un joueur de water-polo américain s'est plaint d'irritations aux yeux à l'issue de la rencontre contre la France.

"Il ne faut pas compromettre la sécurité des athlètes, a martelé Adams. Aujourd'hui, nous n'avons pu le faire (surchlorer). Par souci de professionnalisme, nous ne voulions pas ajouter d'autres produits chimiques dans les piscines pendant le déroulement des compétitions.

"C'est une nouvelle expérience pour nous, ainsi que pour tout le monde."

Filion n'est pas venu en renfort

Adams a indiqué qu'une équipe de préposés à l'entretien était à pied d'oeuvre depuis cinq jours afin de régler le problème le plus rapidement possible.

"L'eau a été testée par nos propres techniciens ainsi qu'un groupe d'experts indépendants, qui effectuent tous les tests possibles afin de s'assurer qu'il n'y ait aucun risque et que la qualité de l'eau s'améliore", a-t-il assuré.

Après que les algues soient apparues dans l'eau dimanche, lors de la compétition au tremplin de 3 m synchro, le directeur technique de Plongeon Canada, Mitch Geller, avait confié qu'il offrirait au comité organisateur l'aide d'un de ses spécialistes, Luc Filion.

Après vérification auprès du directeur des communications d'Équipe Canada, Yvon Long, Filion n'a pas fait partie de l'équipe d'experts indépendants qui contribuent à l'amélioration de la qualité de l'eau.

Plongeon Canada a précisé que la présence de Filion à Rio n'a pas été provoquée par la situation actuelle. Le Québécois devait déjà s'y rendre afin de procéder à l'entretien des tremplins et des plateformes avant le début des épreuves individuelles.

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