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Des économistes en chef prédisent une année difficile pour l'économie canadienne

Année difficile pour l'économie canadienne
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Les économistes en chef de certaines des grandes banques canadiennes s'attendent à une année difficile pour le Canada, la faiblesse des prix du pétrole devant continuer à miner sa performance économique.

D'ailleurs, si le quatrième trimestre de 2015 doit se solder par une croissance économique, il le fera « de justesse », a estimé mardi l'économiste en chef de la Banque de Montréal, Douglas Porter, lors d'une conférence d'économistes.

Le secteur des ressources naturelles du Canada a été fortement touché par la chute des prix du pétrole brut, qui sont passé de plus de 105 $ US le baril en juin 2014 à moins de 40 $ US ces derniers mois, alors que les cours d'autres matières premières reculaient aussi près de leur plus faible niveau en plusieurs années.

Selon M. Porter, l'année dernière a été une des pires en plusieurs décennies en ce qui a trait à la croissance économique, à l'exception des années marquées par de vraies récessions, et le taux de croissance anticipé pour 2016 n'est pas tellement plus élevé que celui de 2015.

En outre, le dollar canadien, qui a plongé avec le prix du pétrole, n'a probablement pas terminé son recul, a ajouté M. Porter lors de l'événement organisé par l'Economic Club of Canada.

Selon l'économiste en chef de la Banque CIBC, Avery Shenfeld, 2016 risque d'être une année décevante pour l'économie mondiale dans son ensemble, et le Canada ne sera pas épargné.

10. Mark Scheinberg

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