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« L'environnement ne doit pas devenir un enjeu partisan » - Justin Trudeau

« L'environnement ne doit pas devenir un enjeu partisan » - Justin Trudeau

Justin Trudeau n’est pas d’avis que le respect de l’environnement alimente les tensions entre provinces. En fait, il s’attend à faire une annonce « positive » jeudi, au terme de la rencontre des premiers ministres des provinces.

« Ce sont des politiciens de différentes allégeances et de différentes croyances. Mais ils se rejoignent sur cet enjeu, parce que l’environnement ne doit pas devenir un enjeu partisan », a-t-il dit en ouverture de la conférence Globe 2016 à Vancouver.

L’injonction de Québec pour le pipeline Énergie Est a alimenté la furie de certains politiciens de l’Ouest canadien. Mais le premier ministre canadien refuse d’y voir un affront à l’unité nationale et reste optimiste quant aux conclusions de la rencontre.

« Je m’attends à ce que les premiers ministres et que tous les représentants fassent le travail pour lequel ils ont été élus, c’est-à-dire se lever pour leurs communautés, se lever pour leurs régions et s’assurer que nous travaillons ensemble de manière à faire croître l’économie de notre pays tout en protégeant l’environnement. »

En point de presse, mercredi, Trudeau a dit qu’il s’attendait à un « vrai dialogue robuste » entre différents gouvernements qui « reflètent le même genre d’espoirs et de rêves ».

« Le Canada s’est engagé à intensifier nos efforts, ensemble, pour s’attaquer aux défis et aux opportunités que présentent les changements climatiques, a-t-il indiqué. Je m’attends à faire une annonce positive demain soir, à la fin de notre journée et demi de travail. »

Divergences entre provinces

Le Québec et l’Ontario participent au marché du carbone, alors que la Colombie-Britannique taxe le carbone. Il s’agit d’une façon d’imposer une limite aux entreprises plus polluantes et de les inciter à adopter des pratiques plus vertes à l’avenir.

Mais les premiers ministres de la Saskatchewan, Brad Wall, et du Yukon, Darrell Pasloski, ont déjà fait savoir qu’ils ne signeraient pas une entente qui comporterait une taxe sur le carbone.

« Nous devons veiller à l’essor de l’économie afin que les résidents des régions nordiques puissent prospérer. Le Yukon ne peut appuyer une approche uniformisée qui ne tiendrait pas compte des besoins à l’échelle nationale », a réitéré Pasloski, avant la tenue de la conférence.

Il a fait valoir que les résidents dans le Nord brûlent du carburant par nécessité pour le chauffage et le transport, par exemple, et qu’une taxe supplémentaire entraînerait une augmentation du coût de la vie – déjà très élevé dans la région.

Par ailleurs, les premiers ministres du Québec et de l’Ontario se sont tous deux opposés à une solution unique imposée par Ottawa.

Une conférence de presse doit avoir lieu jeudi pour dévoiler une entente interprovinciale sur les changements climatiques après une journée et demie de négociations.

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