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Éric Caire se lève contre «le salissage politique»

Les libéraux attaquent sa vie personnelle, estime-t-il.
PC/Mario Beauregard

Le député sortant et candidat caquiste de La Peltrie, Éric Caire, s'est défendu encore une fois sur Facebook dimanche soir d'avoir mal agi dans une histoire de prêt impliquant un maire de sa circonscription et son ex-conjointe.

Se disant victime des attaques «des goons du Parti libéral», Éric Caire a réaffirmé qu'il avait commis une erreur, soit de ne pas informer la commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale avant d'endosser un prêt du maire de L'Ancienne-Lorette, Émile Loranger. Il indique encore une fois avoir informé la commissaire après les faits, puis a régularisé sa situation en contractant un prêt auprès de «la caisse populaire» pour rembourser M. Loranger.

La commissaire à l'éthique s'était montrée satisfaite de ce résultat, avance M. Caire.

Là où Éric Caire s'insurge, c'est lorsque ses adversaires politiques demandent où est passé l'excédent du prêt de 55 000$.

«Des adversaires font aussi circuler de l'information voulant que j'aurais caché qu'une partie de ce prêt ait été utilisé à d'autres fins que pour la mise de fonds de la nouvelle propriété, alors que j'ai dit très clairement dans mon point de presse et lors de mes entrevues sur le sujet qu'au-delà de la mise de fonds (27 000$), mon ex-conjointe avait aussi utilisé une partie pour meubler la nouvelle propriété et qu'un excédent n'avait jamais été utilisé. Dans une séparation, lorsqu'un des conjoints déménage dans une nouvelle propriété, il lui faut évidemment la meubler, surtout lorsqu'on a plusieurs enfants», écrit le candidat caquiste dans un long billet.

J'imagine que les adversaires de la CAQ aimeraient savoir combien mon ex-conjointe a payé ses électroménagers et son mobilier de chambre, tant qu'à y être ?!Éric Caire

Le député sortant estime que le reste de l'histoire relève de la vie privée. Il en veut particulièrement au libéral Gaétan Barrette, qui voulait selon lui créer une diversion face à l'embarras des libéraux dans le dossier Gertrude Bourdon.

«Mais la cerise sur le sundae, c'est de voir nul autre que Gaétan Barrette, celui qui a vécu l'humiliation publique de se faire tasser du poste de ministre de la santé par son chef lors du déclenchement de la campagne électorale, essayer de faire diversion de l'atterrissage marissalien de Gertrude Bourdon en politique en évoquant une enquête de l'UPAC! On aura tout vu!»

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