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Montréal continue à s'étaler, l'ouest de l'île en paie le prix

Montréal continue à s'étaler, l'ouest de l'île en paie le prix
This is a horizontal, color, royalty free stock photograph of downtown rush hour traffic along Autoroute Bonadventure in Montreal an urban travel destination in Quebec, Canada. The city buildings are illuminated in the background as dusk turns to night. Buses and cars drive past on the street in a motion blur of light streaks. Photographed with a Nikon D800 DSLR camera.
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This is a horizontal, color, royalty free stock photograph of downtown rush hour traffic along Autoroute Bonadventure in Montreal an urban travel destination in Quebec, Canada. The city buildings are illuminated in the background as dusk turns to night. Buses and cars drive past on the street in a motion blur of light streaks. Photographed with a Nikon D800 DSLR camera.

Depuis 2011, la population a diminué dans de nombreuses municipalités situées sur l'île de Montréal ou dans les environs, révèle le Recensement de 2016 de Statistique Canada. Les jeunes familles continuent à s'éloigner des quartiers centraux pour trouver des logements plus abordables aux limites de la région métropolitaine.

Un texte de Laurence Niosi

En 2016, 16 des 29 municipalités canadiennes situées à l’intérieur d’une région métropolitaine, dont la population a le plus diminué, se trouvent à Montréal.

La plupart d’entre elles sont dans l’ouest de l’île. La population de Kirkland a notamment diminué de 5,2 %, perdant en cinq ans 1102 de ses 21 253 habitants. Il s’agit de la deuxième plus grande décroissance au pays.

D’autres municipalités de l’ouest ont également vu leur population diminuer : Hampstead (-2,5 %), Sainte-Anne-de-Bellevue (-2,3 %), Dollard-Des Ormeaux (-1,5 %), Beaconsfield (-0,9 %) ou encore Montréal-Ouest (-0,7 %).

Sur la Rive-Sud ou la Rive-Nord, plusieurs municipalités - Rosemère (-2,4 %), Lorraine (-1,3 %), Saint-Eustache (0,3 %), Deux-Montagnes (-0,3 %) et Delson (-0,1%) - ont aussi connu une décroissance.

C’est aussi le cas de Richelieu (-4,2 %), Sainte-Anne-des-Plaines (-0,8 %), Sainte-Julie (-0,5 %), Otterburn Park (-0,3 %) et Sainte-Thérèse (-0,1 %).

À l’inverse, la population croît dans d’autres municipalités situées aux limites de la région métropolitaine, dont certaines présentent des taux de croissance quatre fois supérieur à la moyenne nationale de 5 %. C’est le cas notamment de Saint-Colomban (+22,5 %), Mirabel (+20,4 %), Saint-Lin-Laurentides (+19 %) et Carignan (18,8 %).

« On sait que les familles plus jeunes vont vouloir s'éloigner et aller là où il y a plus de terrains disponibles et où le coût des habitations est moins élevé », explique le démographe de Statistique Canada, Jonathan Chagnon.

Les banlieues près des quartiers centraux deviennent en outre « saturées », ajoute-t-il. Selon lui, c’est le cas notamment de l’ouest de l’île, région où la population se renouvelle moins. « Les enfants quittent le nid familial et ne restent pas là », explique M. Chagnon.

La population de la région métropolitaine de Montréal a atteint 4 millions de personnes pour la première fois en 2016.

Mais sa population a augmenté moins rapidement entre 2011 et 2016 que pendant les cinq années précédentes. Sa croissance est passée de 5,3 % à 4,2 %, un chiffre en deçà de la moyenne de croissance des grandes villes canadiennes (5,8 %).

Cette variation s’explique en partie par une diminution à la fois de l’immigration internationale et de l’accroissement naturel.

Voir aussi :

Le Québec en baisse constante

Recensement 2016: les faits saillants

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