Facebook s'adjoint les services de la firme londonienne Bloomsbury AI afin de lutter contre la propagation des fausses nouvelles sur le réseau social.
Facebook en a fait l'annonce mardi sur sa page Facebook Academics, dédiée à la recherche.
Selon des sources de TechCrunch, le géant a déboursé entre 23 et 30 millions $ US pour acquérir la startup. Bloomsbury AI a conçu un outil appelé Cape, permettant à des développeurs d'ajouter des fonctionnalités questions et réponses à des sites web. Mais pourquoi débourser autant pour acquérir les ingénieurs derrière une firme qui n'a qu'un seul produit?
Business Insider indique que Facebook avait plutôt dans sa mire le talent derrière Bloomsbury AI plutôt que son produit.
À l'heure actuelle, Facebook engage des contractuels pour vérifier le contenu signalé. Ces personnes doivent juger si le contenu respecte les normes de Facebook, par exemple s'il s'agit de pornographie ou d'art, ou encore de fausses nouvelles. Par contre, plus Facebook développe son intelligence artificielle, plus elle sera en mesure de léguer ce travail aux algorithmes.
Et pour y arriver, il faut que les logiciels du réseau social comprennent davantage le langage et l'intention derrière le langage, ce qui tombe dans les cordes de l'expertise de Bloomsbury AI.
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