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Fantasia 2013: Library Wars et autres critiques

Il ne reste plus que six jours à la 17e édition du festival Fantasia. Pour ma part, j'ai eu une légère baisse de cadence n'ayant vu que trois films au cours des derniers jours.
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Il ne reste plus que six jours à la 17e édition du festival Fantasia. Pour ma part, j'ai eu une légère baisse de cadence n'ayant vu que trois films au cours des derniers jours.

Library Wars (Shinsuke Sato)

En dépit des prémisses qui rappellent le classique Farenheit 451 de Bradbury (adapté brillamment à l'écran par François Truffaut en 1966), cette adaptation d'un roman populaire au Japon est d'une banalité sans fond. Outre le message appuyé sur les méfaits de la censure, le réalisateur préfère s'attarder à une romance à l'eau de rose entrecoupée de scènes de fusillades tout aussi bancales que poussives. Au lieu de se commettre dans une position politique ou sociale - on aurait pu se battre pour les droits des animaux ou de la faune - que ça n'aurait rien changé à la futilité de ce produit commercial et fruste.

Cote: * sur 5

Ip Man : The Final Fight (Herman Yau)

Moins réussi que les deux premiers films de la saga du légendaire Ip Man, ce dernier volet se conclut sur une note positive après le décevant Ip Man : The Legend is Born. Reposant sur un scénario plus étoffé misant moins sur l'action que coutume, ce film nous plonge dans le Hong Kong en pleine mutation des années 1950 et 1960. Dans un rôle à contre-emploi, Anthony Wong compose un Ip Man plus stoïque, mais mieux nuancé que le personnage incarné par Donnie Yen et Yu-Hang To dans les autres épisodes.

Cote: *** sur 5

Boomerang Family (Song Hae-sung)

Cette chronique douce-amère d'une famille dysfonctionnelle allie humour, tendresse, drame et mélodrame avec une finesse de ton plutôt bien équilibré. Si la première partie est particulièrement délicieuse et axée sur l'humour avec ses règlements de comptes familiaux hilarants, l'ajout de nombreux éléments plus dramatiques et parfois un brin forcés enlève un peu de fraîcheur à cette famille à la fois attachante et incandescente. En revanche, le réalisateur est suffisamment habile pour trop laisser les choses aller et sa justesse de ton et ses fines observations empêchent son film de sombrer dans la mièvrerie ou le mélodrame poussif. Les comédiens jouent le jeu avec une véracité et une vivacité d'esprit débordante.

Cote: ***1/2 sur 5

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