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Une provocation de la présidente de la FFQ, Gabrielle Bouchard, se retourne contre elle

«Les relations de couple hétérosexuel sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion.»
La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Gabrielle Bouchard.
Ryan Remiorz/La Presse canadienne
La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Gabrielle Bouchard.

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Gabrielle Bouchard, s’est excusée pour un tweet qualifiant les relations hétérosexuelles de «vraiment violentes» qui lui a valu une volée de bois vert, mardi.

Si le but de la publication était visiblement de provoquer pour attirer l’attention, le fond du message, lui, demeure plutôt énigmatique.

On devine dans un tweet subséquent que le coup d’éclat avait pour but de braquer les projecteurs sur le fléau des féminicides, notamment après les meurtres très médiatisées de Jaël Cantin et de Marilène Lévesque plus tôt ce mois-ci.

Mais la présidente de la FFQ, abonnée aux controverses, semble avoir complètement raté sa cible cette fois-ci. Le tweet a suscité un barrage d’insultes et de critiques envers Mme Bouchard et, par extension, la Fédération des femmes du Québec.

La ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest, a notamment vilipendé Mme Bouchard, qualifiant ses propos d’«inacceptables».

En entrevue avec Mario Dumont à TVA, le député solidaire Gabriel Nadeau-Dubois s’est demandé si le tweet était «une blague», affirmant ne pas le comprendre.

L’animateur de radio Éric Duhaime en a quant à lui profité pour réclamer la fin des subventions gouvernementales accordées à la FFQ.

En entrevue à RDI mardi après-midi, Gabrielle Bouchard s’est excusée pour le tweet, qu’elle a qualifié «d’extrêmement maladroit».

«Je m’excuse de l’avoir fait. C’est pas dans les valeurs de la FFQ. Je n’aurais pas dû faire ce tweet-là», a-t-elle ajouté.

La FFQ s’est aussi dissociée des propos de Mme Bouchard, affirmant que «la Fédération des femmes du Québec, son conseil d’administration, son équipe et ses membres n’endossent pas ces propos, qui ont été émis en son nom propre et non au nom de l’organisation.»

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