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Gala du cinéma québécois 2016: les potins du tapis rouge

Gala du cinéma : les potins du tapis rouge

Au Gala du cinéma québécois, dimanche, on a bien sûr jasé de Claude Jutra, mais on a aussi, et surtout, parlé des films d’ici qui ont connu leur heure de gloire dans la dernière année. Voici quelques morceaux d’entrevues réalisées sur le tapis rouge d’avant-gala, qui était déroulé à la Société des arts technologiques (SAT). La cérémonie animée par Pénélope McQuade et Stéphane Bellevance, elle, se déroulait au Monument-National, juste en face.

Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma, organisme derrière le Gala du cinéma québécois (anciennement la Soirée des Jutra), a fait état d’une ambiance magique, une heure avant le début du gala. Vérité ou déni? Chose certaine, toutes les vedettes croisées avaient le sourire aux lèvres et semblaient disposées à s’amuser. «L’ambiance est merveilleuse, a commenté la dame. Il y a quelque chose d’extrêmement doux qui flotte, très agréablement. La générale s’est passée magnifiquement. Tout le monde a le sourire, les gens se sont bien reposés cette nuit, les animateurs ont bien dormi. On est très, très bien. C’est une excitation très douce. Il n’y a aucun malaise. Les gens ont envie d’être là et de fêter.»

Diane Lavallée et Laurence Leboeuf vivaient une première : mère et fille étaient pour la première fois nommées dans un même gala. La première était citée dans la catégorie Meilleure actrice de soutien pour sa prestation dans La passion d’Augustine, trophée qu’elle a remporté, tandis que la seconde concourrait comme Meilleure actrice grâce à son rôle dans Turbo Kid. «On est déjà allées dans un gala ensemble, comme la fois où j’étais nommé pour Ma fille, mon ange, mais d’être nommées en même temps, c’est la première fois, a fièrement déclaré Laurence. Et dans deux catégories différentes, en plus! Parce qu’on aurait pu tomber dans la même. On a été très touchées de ça. On s’est préparées ensemble.» «C’était tellement agréable!, a enchaîné Diane Lavallée. On s’est fait maquiller, on s’est fait coiffer, on a bu du champagne, on s’est habillées, on s’est trouvées belles, on a pris des photos… C’était bien. Je suis tellement fière de Laurence!»

Puisqu’il est question de Laurence Leboeuf, celle-ci a bien rigolé et a trouvé «un peu absurde» le fait d’être à la fois répertoriée à titre de meilleure actrice au Gala du cinéma québécois… et «meilleure pire actrice» au gala des Aurore d’Infoman! «Je ne comprenais plus rien, a ricané la comédienne. C’est un autre exemple qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Dans ce métier, on ne plaira jamais à tout le monde, et on n’est pas là pour essayer de convaincre des gens qui n’aiment pas un film de l’aimer… J’ai pris ça à la rigolade!» Laurence tourne présentement dans la deuxième saison de Marche à l’ombre, qui sera présentée ultérieurement à Super Écran.

Marie-France Lambert est arrivée au Gala du cinéma québécois en compagnie de ses camarades féminines de La passion d’Augustine, un long-métrage à propos duquel elle ne tarit pas d’éloges. «Je pense que ça ratisse large au niveau du public, de 7 à 77 ans. Moi, je me suis beaucoup inspirée de ma mère pour jouer mon personnage, et je sais que tous, jeunes et vieux, apprécient ce film, parce que c’est la musique qui est le rôle principal, magnifiquement soutenue par Céline Bonnier, Lysandre Ménard et Léa Pool à la réalisation. C’était un dream team!» Marie-France a précisé que sa fille de 15 ans, Aimée, a elle aussi regardé La passion d’Augustine et a beaucoup aimé le film. L’actrice reviendra dans Au secours de Béatrice l’automne prochain à TVA.

Autre visage de La passion d’Augustine, Valérie Blais annoncera bientôt un nouveau projet télé qui la mettra en vedette et terminera à l’automne la tournée de son premier one woman show, dont elle fêtait la 100e représentation à Joliette, il y a deux jours. Elle aussi se dit encore conquise par La passion d’Augustine. «C’est un film réjouissant, qui parle d’une partie de notre histoire, de femmes qui ont courageusement abandonné le voile. On était alors dans un changement de société. Je crois qu’on était prêts à entendre parler de ça. On était rendus là, à pouvoir reparler de cette histoire-là. On a été bien chanceux d’avoir Léa Pool pour le faire. Et avec la musique, tout passe, je crois. Ça élève, la musique…»

Pascale Bussières a été en février porte-parole des 34es Rendez-vous du cinéma québécois. Un mandat qu’elle a trouvé prenant, mais qu’elle a beaucoup aimé, et qui l’a amenée à poser des constats. «Le cinéma va bien. C’est sûr qu’il y a encore du travail à faire. Il y a tellement de créateurs! Il faudrait essayer d’agrandir la tarte, parce qu’à un moment donné, ça déborde. Par rapport aux capacités financières, par exemple. Il y a trop de projets!», a mentionné Pascale.

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