Le premier ministre britannique David Cameron a apporté lundi un soutien sans équivoque à l'exploitation du gaz de schiste par fracturation, une méthode contestée par les défenseurs de l'environnement.
« Si nous ne soutenons pas cette technologie, nous perdrons une formidable occasion d'aider des familles à payer leurs factures et de rendre notre pays plus compétitif », écrit-il dans une tribune publiée par le Daily Telegraph.
L'exploitation du gaz de schiste par fracturation pourrait réduire la facture et la dépendance énergétique du pays, créer des emplois et dégager des ressources financières nouvelles pour des villes et des communautés, énumère-t-il.
La fracturation hydraulique par injection d'eau, de sable et d'additifs sous haute pression permet de libérer le gaz contenu dans des couches rocheuses en profondeur.
Ses détracteurs rejettent cette méthode d'extraction en raison des risques de tremblement de terre et de pollution de l'eau des nappes phréatiques qu'elle comporte.
En Grande-Bretagne, l'exploitation par fracturation a fait l'objet d'un moratoire d'un an adopté en 2011.
Fin juillet, des manifestants ont bloqué les accès à un site de forage dans le sud de l'Angleterre, à Balcombe, dans le West Sussex, un fief électoral traditionnel du Parti conservateur de Cameron.
Le débat n'est pas propre à la Grande-Bretagne : en France, François Hollande a déclaré lors de son interview du 14 juillet qu'il n'y aurait pas d'exploration du gaz de schiste tant qu'il serait président.
De ce côté-ci de l'Atlantique, Québec a confié au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) un mandat pour mener une consultation élargie sur le sujet.
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