Le député Harold LeBel «entend démontrer qu’il n’a rien à se reprocher», lui qui fait face à une accusation d’agression sexuelle.
L’élu de la circonscription de Rimouski «entend collaborer avec la justice», a-t-il fait savoir dans une déclaration écrite, jeudi après-midi. Il sera présent lors de la sa première comparution, le 11 janvier prochain. Il sera représenté par Me Maxime Roy du cabinet Roy et Charbonneau avocats.
Harold LeBel, qui a été exclu du caucus du Parti québécois à la suite de son arrestation par la Sûreté du Québec mardi, continuera de siéger comme indépendant durant les procédures judiciaires.
«Il continuera de défendre les dossiers en cours et à venir pour la circonscription de Rimouski. [...] Les activités du bureau de circonscription continueront normalement selon les mesures sanitaires exigées par le gouvernement du Québec», a fait savoir son équipe dans le même communiqué.
Les faits qui sont reprochés à Harold LeBel se seraient produits en 2017. L’identité de la présumée victime est protégée par une ordonnance de non-publication.
Député du PQ depuis 2014, M. LeBel était jusqu’à mardi porte-parole du parti en matière d’emploi, de solidarité sociale, de lutte contre la pauvreté et d’action communautaire autonome.
Avec La Presse canadienne