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Harry et Meghan se retireraient pour de bon des médias sociaux

Ils parlent depuis longtemps des dommages causés par la haine perpétrée en ligne.
Le prince Harry, duc de Sussex et Meghan, duchesse de Sussex, à Fraser Island, en Australie, le 22 octobre 2018.
Chris Hyde via Getty Images
Le prince Harry, duc de Sussex et Meghan, duchesse de Sussex, à Fraser Island, en Australie, le 22 octobre 2018.

Même maintenant qu’il s’agit d’une «Trump-free zone», le prince Harry et Meghan Markle se retirent définitivement des réseaux sociaux, rapporte le Times of London.

Le journal cite une source qui, selon eux, est proche du couple, affirmant qu’ils n’utiliseront pas Facebook, Twitter, Instagram ou toute autre plateforme de médias sociaux pour promouvoir Archewell Foundation, leur organisme à but non lucratif . Jusqu’à présent, aucun compte officiel sur les réseaux sociaux n’est lié à l’organisation. Il est également «très improbable» pour eux de réapparaître sur les réseaux sociaux par l’entremise de comptes personnels, apparemment.

Leur compte Instagram Sussex Royal, qui a battu des records du monde en atteignant un million d’abonnés quelques heures seulement après sa création en avril 2019, est toujours en activité. Mais il n’a pas été mis à jour depuis fin mars 2020, lorsque le couple a officiellement délaissé ses fonctions en tant que membres de la famille royale.

«Alors que nous découvrons tous le rôle que nous devons jouer dans ce changement global et ce changement d’habitudes, nous nous concentrons sur ce nouveau chapitre pour comprendre comment nous pouvons y contribuer le mieux possible», ont-ils écrit. «Même si vous ne nous voyez pas ici, le travail se poursuit.»

L’abandon d’Instagram à cette époque a résulté du désir du couple d’avoir une vie plus privée et indépendante, ainsi que d’une décision selon laquelle ils ne seraient plus autorisés à utiliser le mot «royal» après leur démission.

Si le Times dit vrai en affirmant que le couple veut éviter les médias sociaux de manière permanente, cela n’est pas si surprenant. L’un des piliers de l’association à but non lucratif Harry et Meghan est d’encourager la création de communautés saines, en ligne et hors ligne, et nombre de leurs apparitions publiques au cours des derniers mois se sont concentrées sur les environnements en ligne toxiques.

«Les trolls et les bots» sont la norme dans de nombreux espaces en ligne, a expliqué Meghan lors du sommet des femmes les plus puissantes de Fortune en septembre.

«C’est en fait l’état actuel des choses et cela détermine la façon dont nous interagissons les uns avec les autres en ligne et hors ligne — et c’est ce qui est important», affirme-t-elle. «Ce n’est pas seulement une expérience isolée. Cela transcende la façon dont vous interagissez avec toute personne autour de vous et certainement dans votre propre relation avec vous-même.»

Dans des documents judiciaires déposés en juillet dans le cadre de son procès contre Associated Newspapers Limited, propriétaire du Daily Mail et du Mail On Sunday, les avocats de Meghan ont déclaré qu’elle faisait l’objet d’une couverture raciste et misogyne depuis des années et qu’elle était la victime de «centaines de milliers d’articles inexacts

Lorsque la nouvelle a été annoncée pour la première fois en 2016 selon laquelle Harry et Meghan formaient un couple, il a pris la décision très inhabituelle de publier une déclaration demandant aux médias prédateurs de la laisser tranquille. Il a spécifiquement mentionné «les sous-entendus racistes des articles, le sexisme et le racisme absolus des trolls sur les médias sociaux et de commentaires d’articles sur le Web».

Plus récemment, Meghan a qualifié la haine déversée sur elle de «presque insurmontable».

«On m’a dit qu’en 2019, j’ai été la personne la plus trollée au monde ― homme ou femme», relate Meghan dans une interview commune avec Harry, pendant un épisode du podcast Teenager Therapy dévoilé en octobre.

«C’est tellement grand que vous ne pouvez même pas penser à ce que vous ressentez», témoigne-t-elle. «Je m’en fiche de si vous avez 15 ans ou si vous en avez 25, si les gens disent des choses à votre sujet qui ne sont pas vraies, cela est si dommageable pour votre santé mentale et émotionnelle.»

Harry et Meghan lorsqu'ils ont annoncé leurs fiançailles le 27 novembre 2017.
Karwai Tang via Getty Images
Harry et Meghan lorsqu'ils ont annoncé leurs fiançailles le 27 novembre 2017.

Début 2019, la famille royale a en fait institué une politique sur les réseaux sociaux à la suite d’informations selon lesquelles le personnel du palais de Kensington aurait dû passer des heures à modérer les commentaires abusifs dirigés contre Meghan et sa belle-sœur, Kate Middleton.

«Ils suivent un discours “Kate vs Meghan” et certaines des pires choses se disent entre les fans de Kate et les fans de Meghan», a rapporté Hello! à l’époque. «Des querelles à propos de qui semble la plus convenable, par exemple, se transforment en attaques personnelles contre d’autres utilisateurs. Cela crée une atmosphère survoltée et tout le monde peut participer, mais quelles en sont les conséquences?»

Harry en a aussi tenu compte. Le duc de Sussex, qui aurait utilisé un compte Instagram secret, a parlé des effets négatifs que la haine en ligne peut avoir sur la santé mentale lors d’un entretien en ligne avec couple organisé par le Time en octobre.

«C’est une crise mondiale», a-t-il déclaré. «Une crise mondiale de haine, une crise mondiale de désinformation et une crise sanitaire mondiale.»

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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