Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

«L'iceberg»: Hugo Girard s'ouvre sur son parcours atypique, et des plus inspirants

«Très tôt, il a fallu que j'apprenne à apprivoiser l'inconfort, jusqu'à ce que l'inconfort devienne une zone de confort...»
Hugo Girard
Félix Renaud via Instagram/the_hugo_girard
Hugo Girard

À l'âge de 12 ans, Hugo Girard a lancé à sa mère qu'il voulait devenir l'homme le plus fort du monde. Ce rêve aujourd'hui réalisé est ce qui a guidé sa vie. Une vie réglée au quart de tour que l'homme fort s'est construite de toutes pièces, sans l'aide de personne. Ce qui lui permet de livrer aujourd'hui quelques conseils dans son tout premier livre L'iceberg ou comment je suis devenu Hugo Girard.

Se bâtir une belle vie

«À 12 ans, je savais ce que je voulais être, réaffirme Hugo Girard. C'était un rêve, mais c'était aussi une manière de m'accrocher à ce qui allait pouvoir me garder concentré sur un objectif à atteindre pour m'amener à bâtir quelque chose de positif, plutôt que de sombrer dans le négatif. Mon entraînement m'a sauvé la vie, car il m'a aidé à me bâtir une discipline et à comprendre ce qu'était un champion. C'est cette structure de vie qui m'a amené à avoir du succès.»

Se fixer un objectif, croire en ses capacités et travailler fort pour y arriver : voilà les clés du succès selon l'homme le plus fort du monde. Un trio d'actions pouvant paraître bien simples, avoue-t-il, mais qui demande une grande force intérieure et beaucoup de détermination.

«Relater mon parcours me permet de parler des différentes difficultés que j'ai dû surmonter à travers le temps et de comment j'ai trouvé des manières de pouvoir m'adapter, des outils pour continuer à avancer. Je crois sincèrement que tout dépend de nous. Notre bonheur et notre succès dépendent de nous et jamais des autres.»

Les Éditions de l'Homme

Ce n'est pas une biographie qu'Hugo Girard avait envie d'offrir aux gens, mais bien un livre – relatant inévitablement des moments marquants de sa vie – qui viendrait plutôt répondre aux nombreuses questions que le public lui fait parvenir quotidiennement (et sur toutes sortes de sujets, allant de la rénovation à l'entraînement, en passant par la motivation et la famille).

«Cela amène un poids et une responsabilité, mais je crois qu'avec mon cheminement, je peux aider les gens. Les aider à prendre conscience de leurs propres capacités, de leurs propres talents et peut-être leur donner, à eux aussi, le goût de se dépasser et de devenir ce qu'ils sont capables de devenir en développant leur plein potentiel. Je me suis dit que ce format était idéal pour répondre à tous ces gens qui me contactaient pour avoir des conseils de vie. Je cherchais une façon de les toucher en masse plutôt que de façon individuelle, car il m'était impossible de répondre à tout le monde individuellement.»

Cet iceberg qu'il a choisi comme titre pour son ouvrage se veut une bien belle métaphore de ce qu'est et de comment se perçoit Hugo Girard.

«L'iceberg, je trouvais que ça me ressemblait bien, car de prime abord, lorsqu'on me regarde, on peut me trouver impressionnant et un peu froid. Par contre, comme l'iceberg, ce qui est le plus important est tout ce qu'on ne voit pas, ce qui est sous la mer et qui fait que l'iceberg est encore plus imposant. Je considère que c'est cette partie de moi que les gens ne connaissent pas qui est la plus impressionnante, parce que cela va au-delà des réussites.»

Montrer le chemin parcouru au-delà du physique, ce qui lui a donné sa force de caractère, sa capacité à se moduler et à se transformer ainsi que sa prédisposition à ne pas attendre après les autres pour faire ce qu'il avait à faire afin de devenir la personne qu'il souhaitait devenir : voilà ce qu'il avait envie d'aborder dans son livre.

Courtoisie/Les Éditions de l'Homme

Apprivoiser la différence

«Si je retournais en arrière, je ferais exactement la même chose, mais je travaillerais plus fort, car j'ai l'impression qu'à travers tout cela, j'ai perdu du temps, avoue (de façon surprenante) Hugo Girard. L'idée n'est pas d'être parfait, mais d'être meilleur. D'ailleurs, tout le monde a la capacité de devenir meilleur.»

Son succès, il affirme le devoir beaucoup à la qualité de son hygiène de vie. Ce fameux plan qu'il s'est bâti dès son plus jeune âge et dont il n'a pratiquement jamais dérogé.

«J'ai appris à vivre ainsi, car je n'ai pas eu un encadrement familial ''normal'', confie-t-il. Cela m'a demandé d'apprendre à m'organiser et à me structurer. Cette fameuse structure m'a amené à faire beaucoup d'introspection quand j'étais jeune et peut-être à devenir mature plus rapidement que j'aurais dû, à devenir un homme avant d'être un homme. Car il y avait aussi ce côté d'être différent qui m'a amené à être isolé.»

«Très tôt, il a fallu que j'apprenne à apprivoiser l'inconfort, jusqu'à ce que l'inconfort devienne une zone de confort et que les peurs deviennent une façon de me mettre au défi, ajoute-t-il. Apprendre à apprivoiser tes peurs permet de les transformer en forces. Avec le temps, tu comprends que ton succès et ton bonheur ne dépendent que de toi. À partir de ce moment-là, tu n'as plus peur de rien.»

Courtoisie/Les Éditions de l'Homme

Entre les pages de L'iceberg ou comment je suis devenu Hugo Girard, l'animateur télé aborde d'autres thèmes importants, comme sa manière de réagir à l'adversité.

«Je m'accomplis et je retire ma satisfaction quand je sais que ce que j'ai fait, c'est ce que j'avais à faire. Quand j'atteins un objectif, le sentiment qui m'envahit et qui me motive au niveau de la force et de ma capacité à avancer n'a pas de prix.»

La journée où il a atteint son objectif ultime, Hugo Girard affirme y avoir vu une ouverture sur un autre monde et non une finalité. «Si j'étais capable d'accomplir cela avec ce que j'avais, tout était possible maintenant que j'avais les outils.» Cette attitude l'a poussé à se créer d'autres rêves qu'il sait qu'il pourra atteindre à grands coups de bases solides, de confiance en soi et de convictions.

«Finalement, on est ce que l'on fait ou ce que l'on a fait. Le livre parle vraiment de mon cheminement, de comment je me suis devenu ce que je suis maintenant. Tout cela est le fruit d'échecs, de succès, de résilience et de discipline. Les gens me connaissaient pour ce qu'on voit de moi, mais ce que les gens ne voient pas, c'est tout ce qu'il a fallu que je fasse pour arriver à ce que je suis maintenant; ce qui est beaucoup plus impressionnant, à mes yeux, que ce que l'on voit.»

L'iceberg ou comment je suis devenu Hugo Girard est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.