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L'hydrofracturation a causé un séisme de 4,6 en Colombie-Britannique

L'hydrofracturation a causé un séisme en C.-B.
FILE - In this March 29, 2013, file photo, workers tend to a well head during a hydraulic fracturing operation outside Rifle, in western Colorado. Two new rules intended to ease tensions over fracking in Colorado will have limited impact, affecting only about 1 percent of the drilling in the state, according to an analysis by state regulators. The Colorado Oil and Gas Conservation Commission is to hold hearings starting Monday, Nov. 16, 2015, on proposals designed to address complaints that arise as Coloradoâs growing suburbs and oilfields collide. (AP Photo/Brennan Linsley, File)
ASSOCIATED PRESS
FILE - In this March 29, 2013, file photo, workers tend to a well head during a hydraulic fracturing operation outside Rifle, in western Colorado. Two new rules intended to ease tensions over fracking in Colorado will have limited impact, affecting only about 1 percent of the drilling in the state, according to an analysis by state regulators. The Colorado Oil and Gas Conservation Commission is to hold hearings starting Monday, Nov. 16, 2015, on proposals designed to address complaints that arise as Coloradoâs growing suburbs and oilfields collide. (AP Photo/Brennan Linsley, File)

La Commission du pétrole et du gaz de la Colombie-Britannique a confirmé, mardi, que des activités de fracturation hydraulique avaient provoqué un tremblement de terre d'une magnitude de 4,6 en août.

Il s'agit du plus important séisme lié à l'industrie à s'être produit dans la province.

Selon la Commission, une enquête a permis de déterminer que le tremblement de terre survenu le 17 août dans le nord-est de la Colombie-Britannique avait été causé par l'hydrofracturation.

Elle a précisé que les séismes d'une magnitude de 4,6 ne causaient habituellement qu'une brève secousse à la surface et ne représentaient pas un danger pour la population et l'environnement.

Progress Energy, qui appartient à la société malaisienne Petronas et doit produire du gaz naturel liquéfié (GNL) qui sera exporté depuis la côte Ouest de la province grâce au projet GNL Pacific Northwest, a suspendu ses activités à la suite du tremblement de terre, qui a eu lieu à 114 kilomètres de Fort St. John.

L'entreprise détenait le précédent record du plus important séisme provoqué par la fracturation hydraulique en Colombie-Britannique avec une secousse d'une magnitude de 4,4 survenue en 2014.

Dans un communiqué, Progress Energy a dit prendre l'incident très au sérieux et avoir installé 17 stations de surveillance dans la zone où elle opère afin de détecter toute activité sismique.

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