Le fiasco de l'Îlot Voyageur pourrait connaître son dénouement vendredi, quand la première ministre Pauline Marois fera une annonce au sujet de son avenir.
Celle-ci se trouvera sur le site en compagnie du ministre responsable de la métropole, Jean-François Lisée, du maire de Montréal par intérim, Laurent Blanchard, ainsi que du député de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Daniel Breton.
Le libellé de l'invitation annonce «la vente d'une partie de l'Îlot Voyageur». Le court communiqué affirme également que les activités de l'Agence métropolitaine de transports (AMT) seront transférées sur le site à proximité de l'UQAM et de la Grande bibliothèque, sur la rue Berri.
Initié par l'UQAM en 2005, le projet de l'Îlot Voyageur devait initialement comprendre 1 100 chambres de résidences étudiantes au-dessus de la gare d'autobus. Toutefois, des révélations sur la mauvaise gestion et la gouvernance du projet avaient mené à l'arrêt des travaux en 2007 et à la démission du recteur de l'UQAM à l'époque, Roch Denis. Au moins 300 millions$ ont été engloutis dans le projet.
Depuis, la gare d'autobus est active au rez-de-chaussée, mais la partie supérieure a été abandonnée en cours de travaux, laissant une structure de béton peu flatteuse. Des reportages ont d'ailleurs soulevé des doutes sur la qualité de la structure de béton après avoir été laissée à l'abandon depuis des années.
Le gouvernement du Québec est devenu propriétaire de l'immeuble via la Société immobilière du Québec depuis 2010.
Au mois de janvier 2013, le regroupement UTILE pour le Quartier Latin, composé d'étudiants, a proposé de transformer l'endroit en coopérative d'habitation.
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