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Immigration: Québec opte pour la stabilité et hausse légèrement les seuils

Immigration: Québec opte pour la stabilité
Quebec Prime minister Philippe Couillard gives a press conference following his meeting with French Prime Minister at the Hotel Matignon in Paris, on March 6, 2015. AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD (Photo credit should read KENZO TRIBOUILLARD/AFP/Getty Images)
KENZO TRIBOUILLARD via Getty Images
Quebec Prime minister Philippe Couillard gives a press conference following his meeting with French Prime Minister at the Hotel Matignon in Paris, on March 6, 2015. AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD (Photo credit should read KENZO TRIBOUILLARD/AFP/Getty Images)

Le gouvernement Couillard confirme qu'il n'a pas l'intention d'augmenter sensiblement les seuils d'immigration, du moins à court terme.

La ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, opte plutôt pour la stabilité, proposant de hausser légèrement et graduellement les seuils d'immigration au cours des deux prochaines années.

Le Québec reçoit quelque 50 000 immigrants par année. Ce nombre passerait à 51 000 au cours des deux prochaines années, puis à 52 000 en 2019.

En mars, le premier ministre Philippe Couillard avait suscité la controverse en affirmant que le Québec devait accueillir désormais 60 000 immigrants par année, pour combler ses besoins futurs de main-d'oeuvre.

Le gouvernement a donc reculé, pour privilégier la stabilité, indique le document présentant les orientations retenues quant aux seuils d'immigration pour la période 2017-2019, déposé jeudi par la ministre.

Le document, qui fera l'objet d'une consultation, contient au total neuf orientations.

Au cours des prochaines années, le Québec mettra l'accent sur l'accueil des immigrants de moins de 35 ans, et sera plus que jamais ouvert aux travailleurs qualifiés, particulièrement ceux pouvant s'exprimer en français.

En conférence de presse, la ministre Weil a insisté sur l'importance de diminuer les taux de chômage chez les nouveaux arrivants, toujours beaucoup plus élevés que dans la population en général.

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