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Impact des politiques selon le sexe : Ottawa traîne de la patte

Ottawa n'évalue pas assez l'impact de ses politiques selon le sexe
Justin Trudeau, Canada's prime minister, center right, and John Tory, mayor of Toronto, center left, arrive for a press conference at Toronto City Hall in Toronto, Ontario, Canada, on Wednesday, Jan. 13, 2016. 'The government's concern is to create economic growth and opportunity for success,' Trudeau said. Photographer: Cole Burston/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Justin Trudeau, Canada's prime minister, center right, and John Tory, mayor of Toronto, center left, arrive for a press conference at Toronto City Hall in Toronto, Ontario, Canada, on Wednesday, Jan. 13, 2016. 'The government's concern is to create economic growth and opportunity for success,' Trudeau said. Photographer: Cole Burston/Bloomberg via Getty Images

Ottawa n'évalue pas avec suffisamment de rigueur l'impact distinct qu'ont ses politiques et programmes en fonction du sexe, conclut le vérificateur général (VG) du Canada dans son rapport publié mardi.

Le gouvernement fédéral, qui s'était engagé à intégrer l'analyse comparative entre les sexes (ACS) à son processus décisionnel il y a 20 ans auprès des Nations unies, a donc encore du chemin à faire.

Car deux décennies plus tard, « seulement quelques ministères et organismes fédéraux ont instauré un cadre d'ACS », constate le bureau de Michael Ferguson.

Et les entités qui se sont dotées du cadre en question ne réalisent « pas toujours des analyses exhaustives », et la qualité desdites analyses est par ailleurs « variable », souligne le VG dans son rapport.

Par conséquent, les impacts des politiques et des mesures législatives selon le sexe ne sont pas toujours intégrés aux décisions du gouvernement, fait-on remarquer dans cet audit — le deuxième qui est consacré à la question en l'espace de six ans.

Il y a certes eu des progrès depuis 2009, mais la situation demeure imparfaite entre autres parce que l'ACS demeure optionnelle et en raison de « l'absence d'exigences établies par le gouvernement », signale le VG.

« Malgré les efforts déployés pour les aider, les ministères et organismes fédéraux font face à des obstacles qui entravent l'intégration de l'analyse comparative entre les sexes à l'élaboration des politiques », résume-t-on dans l'audit d'une trentaine de pages.

L'audit, qui a été réalisé auprès de quatre ministères et trois organismes fédéraux, a porté sur la période entre avril 2009 et mars 2015.

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