Conrad Black semble bien aimer contourner la loi.
Sa dernière bévue? Il n’aurait pas payé ses impôts et l’Agence de Revenu du Canada (ARC) a donc bloqué la vente de son manoir de Toronto, a appris le Globe and Mail.
L’ARC a déposé des droits de rétention sur la vente de la propriété : un pour des impôts impayés au Canada s’élevant à 12,3 millions, et un autre au nom de l’agence de revenu américaine (U.S. Internal Revenue Service) atteignant 2,7 millions également en impôts impayés, selon les documents obtenus par le Globe.
Black a mis aux enchères sa demeure de 23 000 pieds carrés et neuf chambres située dans le prestigieux quartier Bridle Path en février dernier.
Ensuite, la vente a pris une drôle de tournure. Le manoir a été vendu à un soumissionnaire avant même le début de la vente aux enchères, et pour cinq millions de moins que le prix demandé de 21,8 millions de dollars. L'acheteur demeure non-identifié.
Et il se trouve que Black vit toujours dans la propriété.
L’homme d’affaires a dit au Globe dans un courriel que les requêtes de l’ARC étaient @un non-sens, mais légalement parlant, nous allons collaborer avec les tribunaux.»
L’empire des médias de Conrad Black a déjà inclus le National Post, le Daily Telegraph au Royaume-Uni, le Jerusalem Post et le Chicago Sun-Times.
Black a été accusé de détourner des fonds de sa société de gestion de portefeuilles, Hollinger International. Il a passé 37 mois en prison après avoir été condamné par la cour américaine en 2007 de trois chefs d’accusation de fraude et un chef d’entrave à la justice. Deux de ces accusations ont été annulées en appel.
INOLTRE SU HUFFPOST