Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Infiniti Q50 Red Sport 400 2016: nouveaux moteurs, même ADN (PHOTOS)

Infiniti Q50 Red Sport 400 2016: nouveaux moteurs, même ADN (PHOTOS)
LuxuryCarMagazine.com

Comme bien des passionnés de l’automobile, j’ai eu immédiatement un petit faible pour l’Infiniti G35, introduite sur le marché en 2003 et souvent considérée comme la voiture qui a sorti la marque de luxe nippone d’un certain anonymat. Se démarquant avec son rapport prix/puissance inégalé, la G35 s’est rapidement taillé une place dans le segment compétitif des berlines de luxe compactes.

Puis en 2013 au Salon International de l’Auto de Détroit, Infiniti a dévoilé la Q50, une voiture qui semblait corriger les deux défauts les plus flagrants de la G35/G37 : un habitacle plus ou moins impressionnant et un style plutôt fade.

Difficile de trouver quelqu’un qui n’aime pas la silhouette de la Q50. Agressive et élancée, elle n’a certainement rien à envier à sa compétition… à l’exception peut-être des chiffres de ventes.

Seulement 3 295 unités de la Q50 ont été enregistrées en 2015. À titre de comparaison, 9 992 Mercedes-Benz Classe C ont été vendues. BMW dépasse également le cap des 9 000 ventes avec sa Série3, suivi de l’Audi A4, l’Acura TLX, la Cadillac ATS et la Lexus IS, tous devancent également la berline d’Infiniti au chapitre des ventes.

Pour une voiture renouvelée récemment, puissante à souhait et bourrée de technologies avant-gardistes, c’est alarmant de voir autant de modèles s’avérer plus populaires auprès des acheteurs canadiens.

Infiniti Q50 Red Sport 400 2016

Nouveaux moteurs

C’est peut-être ce qui a poussé Infiniti à revoir quelques détails de sa Q50 pour l’année modèle 2016. Visuellement, la voiture ne change à peu près pas. Il y a des variations au niveau des couleurs, différentes grilles à l’avant en fonction du modèle, des sorties d’échappement légèrement différentes sur la version Red Sport 400 et quelques écussons supplémentaires, mais c’est à peu près tout.

La grande différence se trouve plutôt au niveau des motorisations. S’il y a un endroit où Infiniti n’était pas en mesure de rivaliser avec sa compétition, c’était concernant le nombre de versions et la diversité des choix offerts aux consommateurs.

Le moteur offert, un V6 de 3,7 litres développant 328 chevaux, était assurément puissant et fiable, mais si l’on regarde ce qui se fait du côté des Allemands, on constate qu’un seul moteur n’est pas suffisant (oui il y a la Q50 Hybride aussi, mais disons qu’il s’agit d’un modèle assez isolé à l’auditoire limité).

C’est pourquoi Infiniti a mis de côté le V6, le remplaçant plutôt par deux moteurs turbocompressés, dont un offrant deux niveaux de puissance, question d’offrir différentes options à ses clients potentiels. Le moteur de série sera un quatre cylindres turbo de 2,0 litres développant 208 chevaux et 258 lb-pi de couple. Ce moteur est également utilisé dans la Mercedes-Benz CLA et le petit GLA également de Mercedes-Benz, en plus de se retrouver sous le capot de l’Infiniti Q30 à venir.

Viendra ensuite un moteur V6 biturbo de 3,0 litres offert dans les versions Q50 3.0t Premium et Q50 3.0t Sport. Développant 300 chevaux et 295 lb-pi de couple, ce moteur devrait s’avérer le plus populaire auprès des acheteurs.

La version hybride sera également de retour, avec la même motorisation combinant le V6 de 3,5 litres et un moteur électrique pour une puissance totale de 360 chevaux.

Puis il y a l’ultime Q50, la Red Sport 400. Sans dire qu’il s’agit d’une rivale aux BMW M3 et Mercedes-Benz C 63 AMG de ce monde, il s’agit assurément d’une version pour ceux et celles qui désirent avant tout s’amuser au volant. Avec 400 chevaux et 395 lb-pi de couple sous le pied droit, la puissance est toujours au rendez-vous.

C’est la Q50 Red Sport 400 2016 que nous avons eu l’occasion d’essayer lors d’un voyage à San Antonio au Texas, et après une balade d’une journée qui nous a menés sur l’autoroute, une panoplie de routes rurales et même un faux circuit où nous avons tout de même été en mesure de voir ce que la voiture avait dans le ventre, je peux vous assurer que l’offre d’Infiniti en matière de voiture performante est sérieuse.

Trop de technologies?

Toutes les Q50 2016 vendues au Canada seront dotées de la traction intégrale de série, mais les modèles essayés au Texas étaient des propulsions. Cela dit, le rouage intégral de la voiture est élaboré avec comme objectif de reproduire le comportement routier d’une propulsion, alors les sensations derrière le volant des véhicules qui viendront au Canada dans quelques semaines ne devraient pas trop s’éloigner des Q50 que nous avons essayées à San Antonio. Elles seront simplement plus stables et plus commodes en hiver.

Si tel est le cas, il s’agit d’une excellente nouvelle. Sur le petit circuit préparé par Infiniti, la Q50 Red Sport 400 2016 était facile à décrocher du bitume, la partie arrière s’excitant à la moindre pression sur l’accélérateur. Mais c’était également très facile à corriger.

Nous avons eu l’occasion d’évaluer des modèles dotés de la direction adaptative unique d’Infiniti, et d’autres équipés d’une direction plus standard. Il s’agit de la seconde génération de cette direction adaptative qui est entièrement électronique. Elle offre six modes de fonctionnement au total, allant du plus confortable au plus sportif, et se veut plus rapide à réagir et plus directe que n’importe quelle direction mécanique. Sur papier ça va, mais la première génération de cette direction donnait parfois l’impression d’être complètement déconnectée des roues.

La seconde génération s’améliore à ce niveau, sans pour autant me convaincre de la nécessité de cette technologie. J’ai bien vu une différence en conduite dynamique où la direction adaptative s’avérait très rapide à réagir, mais il faut se rappeler que la plupart des propriétaires ne se retrouveront jamais dans ce genre de situation.

Sinon, sur la route, la direction est excellente, mais je me demande simplement si la technologie ne fera pas peur à certains acheteurs.

Il faut dire qu’au niveau technologique, l’Infiniti Q50 2016 ne manque de rien. La sécurité active est assurée par plusieurs technologies de pointe, dont un système d’avertissement de collision avec freinage automatique pouvant détecter les manœuvres de la voiture devant vous, mais également de la voiture devant celle qui vous devance. Un dispositif de surveillance des changements de voie est en mesure de corriger automatiquement la trajectoire de la voiture pour vous.

Sur les autoroutes du Texas cependant, ce dispositif ne corrigeait pas toutes les déviations, et comme tout système du genre, il ne faut pas toujours s’y fier. Le système de freinage automatique appliquait parfois les freins sans raison apparente également.

La bonne nouvelle est qu’Infiniti offre un niveau de contrôle impressionnant sur chacun de ses systèmes. Il est possible de tout désactiver, et même dans certains cas, d’ajuster la sensibilité des systèmes de sécurité actifs.

Je crois qu’Infiniti a frappé un bon coup avec les améliorations apportées à l’Infiniti Q50 2016. Les nouveaux moteurs permettront de rejoindre plus de consommateurs, et la version Red Sport 400 bonifie la réputation de la gamme en matière de sportivité. Il s’agit d’une voiture excessivement amusante à conduire et puissante à souhait.

Les prix n’ont pas encore été dévoilés, mais si l’on se fie à la tendance elle sera probablement plus accessible de quelques milliers de dollars que ses rivales allemandes équivalentes. J’aurais aimé, par contre, voir quelques améliorations à l’élaboration de l’habitacle. C’est très beau et très moderne, mais il manque cruellement d’espace de rangement et d’espace pour les passagers à l’arrière, malgré les dimensions imposantes de la voiture.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.