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Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale

«Se confier, c'est fondamental.»
noipornpan via Getty Images

Des milliers de Québécois sont en ce moment dans l'incertitude quant au sort de leur maison et de leurs effets personnels, en raison d'inondations. De la peur, de la colère, de la tristesse... ce sont toutes «des réactions normales en réponse à une situation anormale», rappelle la directrice du Mouvement santé mentale du Québec, Renée Ouimet. Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale, si vous êtes durement touchés par cette crue printanière particulièrement pénible.

  1. Le premier conseil (et le plus important) de Renée Ouimet, c'est de parler de ce qu'on vit. «Se confier, c'est fondamental», dit-elle. Et même quand l'eau va redescendre, que les sinistrés pourront regagner leur maison, ce ne sera pas terminé. «Avoir un réseau social, être bien entouré, c'est vraiment un élément de protection de la santé mentale, donc il faut rester liés», ajoute-t-elle.
  2. S'établir une liste de priorités. «Dans une période comme celle-là, on a l'impression que tout est une priorité. Et quand on voit toute une montagne de choses à faire, ça peut être épuisant; on ne voit pas le bout.» Vaut mieux dresser un ordre des priorités et s'attaquer à une seule chose à la fois.
  3. S'accorder des petits moments de répit. «Trop souvent, en souffrance, on oublie de voir les petites choses qui nous font du bien, alors que c'est important», précise Mme Ouimet. Ce pourrait être aussi simple que de prendre un verre avec un ami ou de jouer aux cartes avec les enfants, illustre-t-elle.
  4. Surveiller attentivement les symptômes liés à l'adrénaline, s'ils ne s'estompent pas au bout de quelques semaines: maux de tête, douleurs au dos ou à l'estomac, problèmes de sommeil, importante perte d'intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales, sentiment de culpabilité ou d'échec, difficulté à se concentrer, difficulté à prendre des décisions, pensées suicidaires, sentiment d'alerte depuis des semaines, flash-back, rêves récurrents traumatisants. Si ces symptômes persistent et vous empêchent de fonctionner normalement, consultez un-e médecin, une personne intervenante psychosociale ou un groupe communautaire.
  5. Connaître les ressources autour de soi pour aller chercher de l'aide, au besoin. «Les CISSS ont libéré des gens sur le terrain pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, rappelle Renée Ouimet. Vous pouvez composer le 811 et demander quelle est l'aide offerte dans votre région.»

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d'aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

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