Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Jennifer Lawrence réussit à faire censurer ses photos volées

Jennifer Lawrence a trouvé comment faire censurer ses photos volées
LONDON, ENGLAND - OCTOBER 13: Jennifer Lawrence attends the premiere for 'Serena' during the 58th BFI London Film Festival at Vue West End on October 13, 2014 in London, England. (Photo by Stuart C. Wilson/Getty Images for BFI)
Stuart C. Wilson via Getty Images
LONDON, ENGLAND - OCTOBER 13: Jennifer Lawrence attends the premiere for 'Serena' during the 58th BFI London Film Festival at Vue West End on October 13, 2014 in London, England. (Photo by Stuart C. Wilson/Getty Images for BFI)

Les avocats de l'actrice américaine Jennifer Lawrence, dont des photos dénudées se sont retrouvées sur le net après un piratage, ont trouvé un moyen pour contraindre Google à ne plus répertorier le site hébergeant les clichés en question.

Le cabinet Mitchell Silberberg & Knupp a en effet fait valoir les droits d'auteurs de Jennifer Lawrence concernant les images et a invoqué le Digital millennium copyright act (DMCA), loi américaine censée protéger la propriété intellectuelle sur internet, rapporte le Guardian.

Habituellement utilisée pour censurer les liens redirigeant vers les séries TV, films et musiques piratés, la DMCA contraint les sites à effacer le plus efficacement possible les fichiers illégaux de leurs serveurs.

Une démarche qui pourrait satisfaire la star si la page internet retirée des résultats de recherches de Google ne réapparaissait pas immédiatement sous une autre adresse web, hébergée par un nouveau domaine...

Jennifer Lawrence est l'une des actrices visées par le Celebgate, ce piratage de photos privées, récupérées sur iCloud, les comptes de stockage à distance d'Apple. Ces photos ont été diffusées en deux vagues, fin août et mi-septembre.

Parmi les autres victimes ont été citées notamment Avril Lavigne, Gabrielle Union, Hayden Panettiere, Hilary Duff, Jenny McCarthy, Kate Upton, Kate Bosworth, Mary-Kate Olsen et Kim Kardashian.

"Le simple fait que quelqu'un soit sexuellement exploité et violé, et la première idée qui vient à l'esprit de certains est d'en faire un profit. Cela me dépasse tellement. Je ne peux pas imaginer être détachée à ce point de l'humanité", avait insisté Jennifer Lawrence dans Vanity Fair en début de mois.

La comédienne avait expliqué aussi avoir "eu peur. Je ne savais pas comment cela allait affecter ma carrière". Ces photos avaient été prises à l'origine pour son petit ami de l'époque qui vivait loin, avait-elle précisé. Après avoir découvert les fuites, elle avait eu envie d'écrire un communiqué. "Mais tout ce que j'essayais d'écrire me faisait pleurer ou me mettait en colère".

Plus d'une dizaine de célébrités de Hollywood victimes de ces fuites ont menacé d'attaquer Google en justice, l'accusant de ne pas avoir fait assez pour les arrêter.

Dans une récente lettre à Google publiée par la revue spécialisée Hollywood Reporter, Marty Singer, l'un des plus puissants avocats de stars, avait averti qu'il envisageait de demander pour ces célébrités plus de 100 millions de dollars de dommages et intérêts.

INOLTRE SU HUFFPOST

Le projet "unfappening"

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.