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Ce que J.K Rowling aurait aimé qu'on lui dise pendant l'écriture de «Harry Potter»

Ce que J.K Rowling aurait aimé qu'on lui dise pendant l'écriture de «Harry Potter»
Author J.K. Rowling attends the premiere of
Andrew Kelly / Reuters
Author J.K. Rowling attends the premiere of

La maman de Harry Potter n'a pas toujours été l'écrivaine à succès que l'on connaît. Avant de vendre par centaines de millions les aventures du sorcier le plus connu au monde, J.K Rowling a longtemps tatillonné dans le monde de l'écriture.

Très active sur les réseaux sociaux, la romancière réagit souvent à l'actualité et trouve toujours les mots justes pour répondre à ses fans. Cette fois, c'est sur un plan plus personnel que J.K Rowling a écrit sur son compte Twitter.

Ce lundi 3 avril, l'auteure a publié une série de tweets dans lesquels elle explique combien elle aurait aimé qu'on la soutienne lors de l'écriture du premier livre de sa saga au début des années 1990.

Sur Twitter, une internaute a publié ce tweet, «plein de sagesse». «Hey! Toi! Tu travailles sur quelque chose et tu te dis 'Personne ne va le voir, le lire, l'écouter'. Va jusqu'au bout quand même», écrit @beauty_jackson.

Des conseils qui sont arrivés jusque sur le fil Twitter de J.K Rowling, qui a livré son sentiment sur la confiance qu'elle aurait aimé qu'on place en elle.

«Il y a tant de fois dans les années 90 où j'avais besoin que quelqu'un me dise cela. C'est un très bon conseil pour plusieurs raisons», écrit-elle. «Même si votre travail ne rencontre pas le succès auprès des gens, cela vous apprendra des choses que vous n'aurez pas pu apprendre autrement. (Et d'ailleurs, ce n'est pas parce qu'il n'a pas eu de succès que votre travail est mauvais). Le fait de terminer le travail créatif que vous avez commencé est quelque chose dont vous pouvez être fiers. Vous serez devenu non pas quelqu'un qui "pense", qui "peut", qui "essaye", mais quelqu'un qui FAIT. Et une fois terminé, vous saurez que vous pouvez le faire à nouveau. C'est un savoir extraordinairement puissant.

Donc ne jetez pas l'éponge par peur du rejet. Peut-être que votre troisième, quatrième, cinquième chanson/roman/peinture sera la bonne, celle qui marchera, mais vous n'y arriverez jamais si vous n'allez pas jusqu'au bout en finissant les premiers (qui trouveront alors écho auprès du public).

C'était le sermon du jour, et merci à @beauty_jackson pour ses paroles de pure sagesse.»

Si J.K Rowling s'est sentie concernée par le tweet de cette internaute, c'est parce que l'auteure a vécu la situation qu'elle décrit dans les messages retranscrits ci-dessus.

Au début des années 1990, la jeune écrivaine a essuyé une dizaine de refus de la part d'éditeurs qui n'ont pas vu le potentiel des trois premiers chapitres qu'elle avait envoyé. Le roman Harry Potter à l'école des sorciers est finalement accepté en 1995 et publié deux ans plus tard. Traduite dans plus de 67 langues, sa saga a été vendue à plus de 450 millions d'exemplaires et adaptée au cinéma.

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