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«Tout le monde en parle»: José Gaudet louange Julie Bélanger, et revient sur l’affaire Gregory Charles

«On a pris l’intention de la personne qui a interprété ma phrase, puis c’est devenu la loi, et on m’a lapidé sur la place publique...»
Karine Dufour via Radio-Canada

José Gaudet figurait parmi les invités de Tout le monde en parle, ce dimanche 26 janvier, à titre de porte-parole du Défi 28 jours sans alcool, la campagne de financement permettant à la Fondation Jean Lapointe d’offrir des ateliers de prévention des risques liés à la consommation d’alcool, de cannabis et de drogue dans les écoles secondaires du Québec.

Pour participer, il suffit de faire un don d’un minimum de 28$ à la fondation, et de ne pas boire une goutte d’alcool durant le mois de février.

Malheureusement (ou pas) pour les participants, José Gaudet a bien souligné que le fait que le nom du défi n’ait pas été modifié cette année ne signifie pas qu’ils ne devront pas s’abstenir de prendre un verre le 29 février prochain.

Bref, si vous êtes né un 1er mars, que vous êtes solidaire de la cause, mais que vous aimez tout de même prendre un verre le samedi soir, vous avez maintenant deux bonnes raisons de détester les années bissextiles.

À deux, c’est mieux

José Gaudet a profité par la suite de sa tribune pour rendre hommage à Julie Bélanger, avec qui il coanime depuis maintenant sept ans l’émission Ça finit bien la semaine, sur les ondes de TVA.

Le principal intéressé a souligné une fois de plus qu’il travaillait toujours mieux en équipe, n’hésitant pas à comparer sa relation de travail avec Julie Bélanger à celle qu’il entretenait avec Mario Tessier durant la belle époque des Grandes gueules.

«Je pense que chaque être humain a une lumière. Quand je suis avec Julie, à deux, on forme une nouvelle lumière qui est meilleure que ma lumière à moi ou sa lumière à elle», a-t-il déclaré.

«Avec Julie, on a cette chance-là. Quand elle est à côté de moi, je suis une meilleure version de moi, et elle dit la même chose. Elle est plus fonceuse, elle fait des trucs qu’elle n’aurait pas osé faire à l’écran, ne serait-ce que de faire des folies.»

L’affaire Gregory Charles, 20 mois plus tard...

L’animateur a ensuite été questionné au sujet de la «fameuse» blague parlant de Gregory Charles qu’il avait lancée sur les ondes d’Énergie en mai 2018, dans le cadre de l’émission Ça rentre au poste.

Une blague pour laquelle une plainte avait rapidement été déposée devant le Conseil canadien des normes de la radiotélévision.

«Ça été épouvantable. Ce que je n’ai pas aimé, c’est qu’on ne m’a jamais demandé quelle était mon intention à moi. On a pris l’intention de la personne qui a interprété ma phrase, puis c’est devenu la loi, et on m’a lapidé sur la place publique», a-t-il déclaré.

«On m’a demandé, sous contrat, de laisser aller. Il y a eu 34 plaintes, aucune n’a été retenue. Parce que techniquement, je n’ai pas voulu faire de mal à personne.»

«Je n’ai pas fait une blague sur Gregory Charles, j’ai utilisé son nom dans une phrase, mais il y a quand même une nuance. Moi je ne suis pas content d’avoir dit ça», a-t-il renchéri, tandis que Dany Turcotte soulignait les risques de la spontanéité lorsqu’on fait du direct.

José Gaudet a poursuivi en expliquant qu’une personne en particulier (qu’il ne voulait pas nommer) avait fait «campagne» en harcelant les médias afin que ceux-ci sortent la nouvelle. Les médias sociaux étant ce qu’ils sont, il a eu droit par la suite à son lot de menaces par l’entremise du web.

«Je ne suis pas content d’avoir improvisé cette phrase-là. Je n’en suis pas fier. Mais mon intention de base, comme la plupart du temps, n’est jamais mauvaise. Je n’ai pas voulu dénigrer les Noirs, et encore moins Gregory Charles. J’ai trouvé ça vraiment difficile.»

La question a ensuite été soulevée à savoir à quoi aurait ressemblé le paysage médiatique si les réseaux sociaux avaient existé à l’époque de Piment fort, des débuts des Grandes gueules et de RBO.

«Je comprends qu’on évolue, qu’on fait autre chose, et que ça se passe différemment. Je suis d’accord avec tout ça. Mais je le vois dans d’autres scénarios en ce moment, à tout bout de champ, on vit dans un monde d’offensés. Je trouve ça triste», a-t-il conclu.

Tout le monde en parle est diffusée le dimanche à 20h, sur les ondes d’ICI Télé.

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