Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'isolement cellulaire dans les prisons pour femmes doit cesser, dit Louise Arbour

L'isolement cellulaire dans les prisons pour femmes doit cesser, dit Louise Arbour
Radio-Canada

« Je suis scandalisée », dit l'ex- juge de la Cour suprême du Canada Louise Arbour, à propos de la mort d'une détenue dans un établissement fédéral, en Ontario, en début de semaine.

L'ancienne haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme réclame que cesse l'isolement cellulaire des détenues avec des problèmes de santé mentale dans les prisons pour femmes.

Selon elle, l'isolement cellulaire est une méthode disciplinaire « pratique » lorsque les ressources manquent. « Franchement, en ce moment, je ne pense pas qu'on devrait s'en servir », dit-elle à l'émission The House, à la radio de CBC.

La juriste de renom a déjà présidé une commission d'enquête en 1996 sur la Prison des femmes de Kingston, fermée depuis 2000. Dans son rapport, elle réclamait de limiter le confinement en cellule.

Terry Baker, 30 ans, a été retrouvée sans vie dans sa cellule à l'Établissement pour femmes Grand Valley, à Kitchener, le soir du 4 juillet. Elle purgeait une peine de prison pour meurtre au premier degré.

La trentenaire était confinée à sa cellule et s'est enlevé la vie, rapporte l'Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry, qui vient en aide aux femmes confrontées au système pénal.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.