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La malbouffe est encore réclamée partout malgré l'accès plus facile aux aliments santé

La malbouffe, encore et toujours un péché universel
The Guacamole Bacon Burger with Lettuce, Tomato, Red Onion, Cheese and Fries-Photographed on Hasselblad H3D2-39mb Camera
Lauri Patterson via Getty Images
The Guacamole Bacon Burger with Lettuce, Tomato, Red Onion, Cheese and Fries-Photographed on Hasselblad H3D2-39mb Camera

LONDRES — Les fruits, les légumes et les aliments sains ont beau être de plus en plus facilement accessibles, la planète continue quand même à réclamer de la malbouffe, révèle un examen des habitudes alimentaires des habitants de 190 pays.

Des chercheurs financés par la Fondation Bill & Melinda Gates ont épluché 320 enquêtes alimentaires réalisées entre 1990 et 2010 pour déterminer à quelle fréquence les gens déclaraient consommer 17 aliments, nutriments et boissons courants — qu’il s’agisse de choix sains comme les fruits, les légumes ou le poisson ou plus nocifs comme le sel, les boissons sucrées et la viande transformée.

Les experts ont constaté que si la population consomme davantage d’aliments sains comme le poisson et les grains entiers, la consommation de malbouffe a fait un bond encore plus important.

Les chercheurs ont établi que les aînés mangent mieux que les jeunes et les femmes mieux que les hommes. Des régions comme la Mongolie, l’Amérique latine et les Antilles ont amélioré leur alimentation, tandis que la Bosnie, l’Arménie et la République dominicaine doivent faire plus pour combattre la malbouffe.

Des régions comme l’Afrique et l’Asie, en revanche, n’ont nullement amélioré leur alimentation depuis 20 ans.

Un des auteurs de l’étude, le docteur Dariush Mozaffarian de l’université Tufts, a prévenu qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Même si les Occidentaux comptent toujours parmi les plus grands consommateurs de malbouffe, a-t-il ajouté, l’Inde et la Chine les rattrapent rapidement et les gouvernements doivent intervenir.

L’étude est publiée en ligne par le journal médical Lancet Global Health.

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