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«La vie compliquée de Léa Olivier»: repartir à zéro

Nouvelle ville, nouvelle école, nouveaux amis....
Club illico

Les abonnés du Club illico peuvent visionner dès maintenant la première saison de l’adaptation télévisuelle de la série de livres jeunesse La vie compliquée de Léa Olivier, de l’autrice Catherine Girard-Audet.

C’est la jeune comédienne Laurence Deschênes (Épidémie, O’) qui prête ses traits au personnage titre dans cette série de 12 épisodes de 30 minutes, écrits par Rachel Cardillo et réalisés par Martin Cadotte.

La série débute alors que Léa Olivier et sa famille quittent la petite municipalité de Sainte-Marie pour s’établir, cinq heures de route plus loin, à Montréal.

Pour Léa, c’est le début d’une nouvelle vie, dans une nouvelle ville et, surtout, dans une nouvelle école. La vie compliquée de Léa Olivier explore dès lors les rencontres, les angoisses et les difficultés avec lesquelles doit soudainement jongler la jeune héroïne, entre sa relation longue distance avec son amoureux Thomas (Thomas Delorme), la fille populaire de l’école qui l’a prise en grippe, et le simple fait d’être «la petite nouvelle».

Si la série ne réinvente pas la roue en ce qui a trait aux thèmes abordés et aux situations dépeintes, elle a le mérite d’aller au-delà des traits typiques des personnages qu’elle met en scène pour encourager le spectateur à ne pas se limiter à sa première impression.

Oui, la série rebrasse de gros clichés typiques des intrigues destinées à un public âgé entre 13 et 17 ans, mais en relevant toujours quelques nuances.

Une volonté qui va évidemment de pair avec l’idée de base de la série, et la majorité des épreuves auxquelles Léa Olivier devra faire face.

Malgré quelques dialogues un peu trop littéraires (notamment en ce qui a trait aux leçons de morale et aux maladresses amoureuses propres à l’adolescence), la jeune distribution s’impose par son jeu suffisamment naturel.

Le tout colle bien à la facture visuelle moderne de Martin Cadotte, qui parvient sans trop de difficulté à rendre son univers tangible, et ce, tout en se permettant quelques effets de style qui s’intègrent parfaitement à l’ensemble.

C’est le cas, par exemple, lorsque le scénario élimine la distance qui sépare deux personnages qui communiquent par messages textes en les réunissant à l’intérieur d’un seul et même endroit.

Une idée habile qui n’est pas sans rappeler la façon dont les personnages de la série C.A. s’immisçaient dans les anecdotes de leurs comparses - oui, nous sommes également surpris de mentionner une série comme C.A. en parlant d’une série jeunesse.

Bref, La vie compliquée de Léa Olivier s’avère un ajout notable à la production d’émissions destinées à un public adolescent, qui a repris du poil de la bête récemment avec L’effet secondaire et Six degrés.

Il faut dire que les diffuseurs semblent de plus en plus enclins à créer du contenu permettant à la relève de faire ses armes et de prendre sa place dans l’univers télévisuel québécois.

Le public ciblé sera conquis.

La première saison de La vie compliquée de Léa Olivier est disponible dès aujourd’hui, sur Club illico.

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