Le Huffington Post Québec présente la série La face cachée des objets urbains, dans laquelle le mobilier urbain est analysé et présenté sous des facettes insoupçonnées.
Difficile de dire combien Montréal compte de bancs publics, comme leur gestion relève de chacun des 19 arrondissements...
» Chaque arrondissement a la liberté d’acquérir les bancs qu’il désire, soit auprès des ateliers municipaux, soit auprès d’un fournisseur extérieur. Plusieurs projets d’urbanisme spéciaux commandent un mobilier au design particulier, comme ce fut le cas avec les bancs courbés du Quartier international ou les imposants fauteuils du Quartier des spectacles.
» Les deux modèles de bancs les plus répandus à Montréal viennent des ateliers de la Ville : le banc «parc Lafontaine», avec son dossier de bois arrondi, et le banc «secteur 5», en plastique recyclé beige, que l’on retrouve abondamment dans les parcs et sur les trottoirs. Tous les deux coûtent de 1 000 $ à 1 300 $ l’unité, livraison en sus. La chaise longue «Roy-Lafontaine», que l’on retrouve près du chalet du parc Laurier, s’est ajoutée au catalogue de la Ville récemment. Chaque chaise coûte 2 000 $.
» Selon la Ville, 90 % du mobilier qui sort des ateliers est aujourd’hui en plastique recyclé et 10 % est en bois. Le sapin Douglas est le bois le plus utilisé, mais la Ville commencera aussi à utiliser des frênes abattus parce qu’infectés par l’agrile du frêne dans la fabrication du mobilier urbain.
» Un banc de parc montréalais a une durée de vie moyenne de 20 à 25 ans.
LA FACE CACHÉE DES OBJETS URBAINS: